Présentation de la 1ère semaine du temps de l’Avent
Chers frères à vous grâce et paix !
Les vêpres de ce soir ouvrent la première semaine du temps de l’Avent de l’année liturgique chrétienne catholique B. En effet, le temps de l’avent vu comme un nouveau chemin, nous conduit inexorablement vers le cœur miséricordieux du Père qui dans son amour infini, nous donne le Fils pas l’Esprit Saint. Le temps de l’Avent prépare donc toute l’Eglise et la communauté des croyants à cet avènement qui est la solennité de la naissance du sauveur du monde.
L’Avent n’est donc pas d’abord un temps pénitentiel dans la perspective du retour du Seigneur pour le jugement dernier, mais bien une célébration de l’incarnation du Fils de Dieu. De cette célébration, surgira également l’attente de la parousie. La commémoration de la naissance de Jésus nous prépare donc à notre rencontre définitive avec lui[1] quand il sera tout formé en nous. C’est le moment de l’attente de l’accomplissement du mystère de la rédemption. L’Avent célèbre d’abord, le « déjà » du salut historique et le « pas encore » de son actualisation en nous. Sa pleine manifestation sera ostensible lors du retour glorieux du Seigneur, juge et sauveur. Il célèbre enfin l’attente joyeuse de l’accomplissement définitive de la rédemption. C’est dans cette dimension eschatologique après celle rédemptoriste de la théologie de l’Avent que la liturgie de la parole de ce dimanche nous invite à une attente vigilante. En effet, les textes annoncent le retour du Seigneur, qui est l’avènement du Messie, où tout sera restauré en son nom, lui le sauveur de tout l’univers.
Au cours de la semaine, l’Eglise nous propose en méditation, la lecture du livre du prophète Isaïe qui s’apparente bien avec l’attente de cette période de l’Eglise à cause de sa grande espérance éternelle pour tous les âges. Il présente la rencontre définitive comme le grand festin ou tous les peuples seront conviés pour la grande joie. De l’Evangile selon Mathieu, Jésus restaure la dignité de l’homme accablé par le péché, l’infirmité et la faim. Il guérit le serviteur du centurion, aussi donne-il mission à ses disciples de guérir et nourrir les foules qui sont à sa suite.
En somme, des textes de la liturgie de cette 1e semaine de l’Avent, à la suite du prophète Isaïe qui annonce la grande joie, Jésus en qui s’accomplit la joie parfaite, nous retenons comme thème : « ensemble vivons l’espérance » en ayant un regard attentionné au frère. Pour les dispositions pratiques de cette semaine, La Lectio Divina en groupe liturgique le mardi, le chapelet du mercredi en méditant les mystères glorieux en groupe de pastoral, l’adoration communautaire le jeudi. Le vendredi nous célébrerons la solennité de l’Immaculée conception de la Vierge Marie.
Dans l’attente vigilante de la venue du Seigneur avec l’attention à l’autre, la fraternité liturgique Notre Dame de l’Espérance vous souhaite bon temps de l’Avent en Jésus et Marie.
Abbé Serge QUENUM, Théo III, ICMA
[1] Saturnin A. LAWSON, Avent ; Panorama liturgique et théologique, éd pauline,2014, p.26.