Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 12:52

PRESENTATION DE LA 3e SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE B

 

Frères et sœurs, à vous grâce et paix de la part de Dieu notre Père et du Seigneur Jésus-Christ. Notre groupe liturgique rend grâce sans cesse à votre sujet, pour la grâce qui vous a été donnée dans le Christ car vous êtes comblés de la richesse de la Parole et de la connaissance. Elle vous présente la 3e semaine du temps ordinaire de l’année liturgique B. Elle clos ce jeudi 25 janvier la semaine de prière pour l’unité des chrétiens débutée depuis le 18 janvier.

Cette semaine est marquée par la lecture de l’évangile selon saint Marc, aux chapitres 3 et 4, précédée du second livre de Samuel en première lecture, du chapitre 5 au chapitre 12. Ces lectures renferment de nombreux thèmes théologiques. Mais pour notre semaine, nous retiendrons celui de la conversion.

En effet, au cours de cette semaine, nous sommes invités à revenir à Dieu. N’est-ce pas là le sens même de la conversion ? De l’hébreu shoûv, il signifie ‘’rebrousser chemin’’, ‘’revenir au point de départ’’. Là où l’homme vit dans l’intimité de Dieu et entend distinctement la voix du Seigneur au milieu des bruits qui l’entoure. Sur le plan éthique, l’on pourrait parler d’une métanoia, un changement de comportement. Rarement ce retour consiste à s’éloigner de Dieu. C’est surtout avoir regret du mal, une invitation à chercher le bien et en le cherchant nous trouverons Dieu, auteur du bien. Nous serons invités à suivre des exemples de ceux qui ont fait du bien un habitus : à savoir les saints Vincent diacre, François de Sales, Paul, Timothée et Tite et la sainte Angèle Mérici. De ceux-ci, la conversion de saint Paul que nous fêterons ce jeudi 25 janvier est l’élément marquant de cette semaine. C’est toute une mutation.

Les versets du second livre de Samuel mettront en exergue la geste de David, roi de Juda et d’Israël. Sa rencontre avec le Seigneur transforma sa vie de bouvier en une vie de roi puissant et aimé. C’est lui qui transféra l’Arche de l’Alliance à Jérusalem. Sa sainteté ne vient exclusivement pas de ce fait mais de la qualité de savoir reconnaitre sa faute et revenir au Seigneur sur les interpellations du prophète Nathan. Saint Marc, dans l’évangile qui porte son nom, continue cette œuvre des prophètes en mettant sur les lèvres de Jésus l’appel qu’il adresse à ses premiers disciples : « Venez, suivez-moi ! ». C’est un appel à participer à sa filiation et nous pourrons le dire à être membres de la lignée davidique. De ceci, la conversion ne saurait être dissociée du salut. Il y a urgence car un jour viendra où il sera trop tard. Nous devons nous mettre à aimer d’un amour transmondain, sans condition.

La rencontre avec le Ressuscité comme celle dont Paul fit l’expérience oblige un changement radical et invite à retrouver notre vocation première ; celle de notre baptême. Cette expérience le changea complètement jusqu’à son nom de Saul en Paul qui signifierait ‘’petit’’, ‘’faible’’, signe d’humilité. C’est là tout le sens que doit prendre notre conversion : être plus petit avec le petit et demeurer petit avec le grand. Quand l’autre fera étalage de sa grandeur, nous par notre petitesse nous lui montrerons la véritable grandeur, celle qui vainc toutes passions : se reconnaitre faible sans la force de Dieu. C’est avec cette force que nous irons dans le monde entier pour proclamer l’évangile à toute la création. Cette mission naît de la foi et de l’amour. Il ne s’agit pas de prosélytisme formel. Si nous ne les avons pas comment les communiquer ? Que nos recherches en ce sens soient fructueuses afin de réunir ces trois axes de la conversion : une orientation intellectuelle vers l’intelligible, une orientation morale vers le bien et une orientation religieuse vers Dieu.

Disposition pour cette semaine :

  • La lectio divina se fera en groupe liturgique.
  • Au chapelet nous méditerons les mystères glorieux. Et nous prendrons à la fin la prière pour l’unité des chrétiens.
  • Les matins nous terminerons l’angélus avec la prière Ô Jésus vivant en Marie et le soir avec la profession d’humilité.

Frère et sœurs, soyons fermes dans la foi, soyons des hommes forts et faisons tout avec amour et que la grâce du Seigneur soit avec vous.

                                                    Franck DADIE, Théo III, ICMA

Partager cet article
Repost0
2 décembre 2017 6 02 /12 /décembre /2017 22:23

Présentation de la 1ère semaine du temps de l’Avent

Chers frères à vous grâce et paix !

Les vêpres de ce soir ouvrent la première semaine du temps de l’Avent de l’année liturgique chrétienne catholique B. En effet, le temps de l’avent vu comme un nouveau chemin, nous conduit inexorablement vers le cœur miséricordieux du Père qui dans son amour infini, nous donne le Fils pas l’Esprit Saint. Le temps de l’Avent prépare donc toute l’Eglise et la communauté des croyants à cet avènement qui est la solennité de la naissance du sauveur du monde.

L’Avent n’est donc pas d’abord un temps pénitentiel dans la perspective du retour du Seigneur pour le jugement dernier, mais bien une célébration de l’incarnation du Fils de Dieu. De cette célébration, surgira également l’attente de la parousie.  La commémoration de la naissance de Jésus nous prépare donc à notre rencontre définitive avec lui[1] quand il sera tout formé en nous. C’est le moment de l’attente de l’accomplissement du mystère de la rédemption. L’Avent célèbre d’abord, le « déjà » du salut historique et le « pas encore » de son actualisation en nous. Sa pleine manifestation sera ostensible lors du retour glorieux du Seigneur, juge et sauveur. Il célèbre enfin l’attente joyeuse de l’accomplissement définitive de la rédemption. C’est dans cette dimension eschatologique après celle rédemptoriste de la théologie de l’Avent que la liturgie de la parole de ce dimanche nous invite à une attente vigilante. En effet, les textes annoncent le retour du Seigneur, qui est l’avènement du Messie, où tout sera restauré en son nom, lui le sauveur de tout l’univers.

Au cours de la semaine, l’Eglise nous propose en méditation, la lecture du livre du prophète Isaïe qui s’apparente bien avec l’attente de cette période de l’Eglise à cause de sa grande espérance éternelle pour tous les âges. Il présente la rencontre définitive comme le grand festin ou tous les peuples seront conviés pour la grande joie. De l’Evangile selon Mathieu, Jésus restaure la dignité de l’homme accablé par le péché, l’infirmité et la faim. Il guérit le serviteur du centurion, aussi donne-il mission à ses disciples de guérir et nourrir les foules qui sont à sa suite.

En somme, des textes de la liturgie de cette 1e semaine de l’Avent, à la suite du prophète Isaïe qui annonce la grande joie, Jésus en qui s’accomplit la joie parfaite, nous retenons comme thème : « ensemble vivons l’espérance » en ayant un regard attentionné au frère. Pour les dispositions pratiques de cette semaine, La Lectio Divina en groupe liturgique le mardi, le chapelet du mercredi en méditant les mystères glorieux en groupe de pastoral, l’adoration communautaire le jeudi. Le vendredi nous célébrerons la solennité de l’Immaculée conception de la Vierge Marie.

Dans l’attente vigilante de la venue du Seigneur avec l’attention à l’autre, la fraternité liturgique Notre Dame de l’Espérance vous souhaite bon temps de l’Avent en Jésus et Marie.

                                                                            Abbé Serge QUENUM, Théo III, ICMA

 

[1]  Saturnin A. LAWSON, Avent ; Panorama liturgique et théologique, éd pauline,2014, p.26.

Partager cet article
Repost0
25 novembre 2017 6 25 /11 /novembre /2017 21:40

Présentation de la 34e semaine du temps ordinaire année A

Les textes liturgiques de la 34e semaine du temps ordinaire année A, mettent l’accent sur l’éthique chrétienne qui conditionnera non seulement l’eschatologie particulière mais aussi l’eschatologie générale. Cette eschatologie se réalisera dans la personne même de Jésus Christ, Roi de l’univers. Ce titre christologique sera  réaffirmé ce dimanche, où l’Eglise dans sa catholicité affirmera sa foi en la royauté du Christ, son unique fondateur. La fête de Christ Roi vient clôturer alors le cycle de l’année liturgique, et les textes de ce dimanche, nous exhorte à se tourner vers le Christ roi de l’univers et juge de l’humanité. Chaque chrétien est invité à travers les textes de ce dimanche, à faire non seulement de sa personne un royaume vivant du Christ, mais aussi à faire de son cœur un lieu favorable pour le règne de Dieu.

Si l’homme selon Protagoras « (…) est la mesure de toute chose », nous devons faire de notre vie le royaume vivant du Christ. Les textes méditatifs de cette semaine nous conduisent à cette formation du règne de Dieu en nous. Le lundi où, il est question de l’eschatologie particulière c’est-à-dire le jugement individuel, compris comme le procès qui nous sera donné une fois terminée notre parcours terrestre ; le Seigneur nous invitera à travers les textes, à être généreux et sincère dans l’accomplissement de nos devoirs quotidiens. L’acte d’offrande effectué avec générosité, devient une vraie prouesse, nous permettant de toucher le cœur de Dieu en vu d’échapper au jugement et d’entrer dans le royaume de Dieu. Les textes du mardi et du mercredi insisteront sur la prudence, la confiance et la persévérance comme vertus caractéristiques du chrétien. Il nous revient alors d’être des témoins authentiques en parole et en acte. Le message qui nous ait adressé, est que, le monde d’aujourd’hui n’a plus besoin de disciples mais de témoins. Dans l’accomplissement de ces vertus, les textes du jeudi et du vendredi, nous amèneront à voir en Jésus l’unique chemin qui conduit à la vie. Ces textes nous situent dans l’urgence d’une vie morale nécessaire pour les fins dernières, quand le Christ viendra pour la consommation de toute chose en Lui. Cette vie morale n’est rien d’autre que l’accomplissement des commandements de Dieu. L’exemple de saint André, le premier à porter le titre de ‘’protocletos’’ dont nous ferons la solennité le jeudi nous y éclaire. A son exemple, nous sommes priés à être de véritables disciples prêts à s’abandonner dans les filets de Dieu. L’Evangile du samedi reprend les principes moraux autour desquels sera calqué le jugement définitif c’est-à-dire l’eschatologie générale. Le Seigneur nous mettra en garde contre la débauche, l’ivrognerie et les soucis du monde. Il nous revient de demeurer dans la prière pour ne pas nous laisser surprendre par l’avenue définitive du Verbe de Dieu qui s’est fait chaire. En définitif, les textes de la 34e semaine nous incitent à grandir dans notre desiderium videndi Christum.

Tout au long de cette semaine, « que Jésus fasse vivre en notre cœur une vrai compassion des misères spirituelles de notre prochain et un grand désir de lui porter secours avec toute notre volonté » comme le mentionne Saint Jean Eudes dans les œuvres complètes.

THEME DE LA SEMAINE : La nécessité de la formation du règne de Dieu en nous.

Disposition d’ordre pratique :

Le mercredi nous aurons comme d’habitude la méditation du chapelet, le jeudi notre séance d’adoration aura lieu avec pour texte de méditation : le dégagement de soi, extraite du lectionnaire eudiste.

 

                                                                      Fiacre FARID, Théo III, ICMA

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2017 6 18 /11 /novembre /2017 23:52

PRESENTATION DE LA 33e SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE, A

Chers pères, chers frères et sœurs,

Il est des termes ou des expressions qui  annoncent un événement précis, des situations ou des faits qui préfigurent le début d’une saison ou la fin d’une période. Celle vers laquelle tendront toutes nos activités cette semaine, pourrait bien se situer aux confins des fins dernières. En effet, nous voici à la 33e semaine du temps ordinaire de cette année liturgique. Et les évènements de toute cette semaine, sont sans nul doute, relatifs à l’eschatologie et à l’espérance. Alors, qu’en est-il exactement ?

Dérivée de ‘’eschaton’’ et littéralement traduit par « doctrine de la chose dernière », l’eschatologie porte d’une manière générale, sur « le but et l’accomplissement de la création et de l’histoire (individuelle et universelle) du salut »[1]. Ici précisément, elle « ne signifie pas seulement un achèvement dans le temps et un aboutissement dans l’espace, elle thématise l’espérance chrétienne : tout ce que Dieu a créé pour l’appeler à une « plénitude de vie », non seulement ne retourne pas au néant, mais accède dans sa totalité et dans chacune de ses parties, à la plénitude intérieure et durable de son essence, en étant admis à participer à la vie éternelle de Dieu »[2]. Le Catéchisme de l’Eglise Catholique, lui, l’inscrit dans l’« Avant-avènement du Christ »[3]. Au cours de cette période précédant le retour du Christ, « l’Eglise doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre, dévoilera le mystère d’iniquité sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes, une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité »[4].

Quant à l’espérance, elle est au sens de la théologie biblique, « une attente certaine de la béatitude à venir »[5]. En d’autres termes, « l’espérance espère l’eschaton sous la forme d’une béatitude eschatologique que le temps du monde ne peut abriter »[6]. Au-delà, elle est « la vertu théologale par laquelle nous désirons comme notre bonheur, le Royaume des cieux et la Vie éternelle »[7] en prenant appui, non sur nos forces personnelles, mais uniquement sur la grâce du Saint Esprit.

Conjuguée à l’espérance, l’eschatologie ou « l’au-delà de l’au-deçà »[8], se décline sous les traits de la vigilance et des talents. C’est du moins, ce que nous présentent les textes de ce dimanche. En effet, l’extrait du livre des Proverbes (Pr 31, 10-13. 19-20. 30-31) en première lecture, fait l’éloge de la femme travailleuse, la femme vaillante qui fait fructifier ses talents. De talents, il en sera aussi question dans l’évangile où Jésus, parlant de la venue du Fils de l’homme – de sa propre venue – la compare à un homme qui, revenu d’un voyage, demande des comptes à ses serviteurs à qui il avait confié ses biens (Mt 25, 14-30). Pour que cette venue du Seigneur ne nous surprenne, l’apôtre Paul nous exhorte à la sobriété et à la vigilance surtout.

Trois mémoires et trois féries se partagent les jours ouvrés de la semaine où nous auront à méditer en lecture, le premier livre des Maccabées[9] et l’évangile selon saint Luc. S’inscrivant dans le même champ sémantique que ceux du dimanche, ces extraits nous inviteront fondamentalement à la fidélité aux commandements (1 M 6, 18-31), à la conversion des pécheurs (Lc 19, 1-10), à l’espérance en vue de la résurrection (1 M 7, 1. 30-31), à l’imminence du châtiment dernier (Lc 19, 41-44) et à la résurrection des morts (Lc 20, 27-40).

Pour nous permettre de rentrer l’intelligence de ces textes, de bien les méditer et vivre intensément les recommandations que Jésus y propose, nos activités liturgiques, dévotionnelles et piétistes s’articuleront autour de l’espérance chrétienne, thème que vous propose notre groupe liturgique. Ainsi, le mardi et le mercredi, jours où l’Eglise fait mémoire respectivement de la présentation de la Vierge Marie et du martyr de sainte Cécile, nous effectuerons la Lectio divina et méditerons le chapelet en équipe pastorale. Le jeudi en revanche, c’est toute la communauté rassemblée qui accompagnera le Saint Sacrement, aussi bien à l’exposition qu’à la reposition. Durant l’adoration proprement dite, nous écouterons quelques extraits de la catéchèse d’un père de l’Eglise sur l’espérance ou l’eschatologie.

Dans l’attente de cette eschaton joyeuse, et par l’intercession de la Vierge Marie, de saint Jean Eudes et des saints dont nous portons les noms, que « le Dieu de l’espérance vous remplisse de toute joie et de toute paix dans la foi »[10].

   

Kokouvi Lazare GBENOU

ICMA, Théo III

 

[1] Jean-Yves LACOSTE, Dictionnaire critique de théologie, Quadrige/PUF, Paris, 2013, p. 479.

[2] Ibidem.

[3] Catéchisme de l’Eglise Catholique (CEC), n° 675.

[4] Ibidem.

[5] Dictionnaire précité, p. 484.

[6] Idem, p. 485.

[7] CEC n° 1817.

[8] L’eschatologie est ainsi désignée par le père Wilbert GOBBO, M. Afr., professeur de Dogme, Cours d’eschatologie, ICMA, 2017.

[9] Le livre des Maccabées est encore appelé ‘’Livre des Martyrs d’Israël’’.

[10] Prière du temps présent, bénédiction conclusive des Laudes.

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2017 6 14 /10 /octobre /2017 23:17

Nous voila rendu à la 28e semaine du temps ordinaire de notre année liturgique. Une semaine marquée par la lecture des premiers chapitres du plus long écrit épistolaire de saint Paul adressé aux Romains et de la continuité de la lecture de l’Evangile selon saint Luc ; un Evangile que les commentaires placent sous le signe de la miséricorde.

Ainsi, ces deux compagnons, missionnaires à la suite du Christ à un moment de leur vie vont conduire nos méditations toute cette semaine. Tous les textes que nous entendrons dès demain mèneront nos esprits à une contemplation eschatologique individuelle, celle d’un futur absolu et celle du Royaume de Dieu. Personne ne saurait décrire exactement comment la vie se passe dans ce royaume car aucun d’entre vous et moi n’a été. Ce Royaume, l’on ne peut accéder que par la justification, la justice de Dieu et par la foi (Rm1, 17) ; des termes clés de la prédication apostolique paulinienne. Un Royaume dont l’annonce forme ainsi avec la crucifixion et l’élévation de Jésus Christ, le pivot d’une histoire de salut qui part de la création au péché originel originant et originé jusqu’à eschaton.

La lettre aux Romains écrite depuis Corinthe et adressée aux habitants d’une ville où Paul n’y était pas allé dans ses voyages missionnaires mais où il avait des amis, s’adresse encore à nous. Elle vient renouveler l’appel des prophètes surtout celui du proto Isaïe qu’on entendra ce dimanche. En effet, dans un langage post exilique, il présente le plan salvifique de Dieu comme un festin de viandes grasses et de vins capiteux. Cependant si tous entendrons les paroles de conversion, seul ceux qui le mériteront et seront choisis par la qualité de leur foi seront les convives et pourront prendre place au festin. Nous chrétiens de ce monde contemporain, notre relation à Dieu par Jésus Christ s’inscrit dans l’instant actuel, mais embrasse simultanément toute l’histoire où avec le monde nous sommes les expressions que Dieu déploie hors de lui-même.

Le Royaume de Dieu représente pour nous le développement de la société humaine selon les lois éthiques. Notre société à nous qu’est l’Eglise, part de la foi en la révélation mais doit s’élever au niveau d’une foi religieuse pure et non une foi de charbonnier.

C’est dans cette optique que Luc, médecin missionnaire qui sera fêté ce mercredi, se donne de faire une cure de notre foi et sous la mouvance de l’Esprit, nous plonge dans l’apprentissage de l’intimité de Dieu dans la joie et la louange. Sa préoccupation de faire de ses interlocuteurs, c'est-à-dire de nous, des disciples de Christ et des acteurs clés de sa mission se dessine dans son Evangile lu le jour de sa fête. Par ses écrits, il nous presse d’entrer dans cet univers merveilleux qu’il a découvert, univers qu’il partage avec Ignace d’Antioche dont l’on fera mémoire la veille de sa fête. La couleur rouge qui accompagne les célébrations de leur entrée dans la vie du Seigneur nous indique que nous seront persécutés et même tués sur le chemin du Royaume à cause de notre foi. Mais pour attirer aux Ciel les âmes, continuons de vivre dans notre chair les états et les mystères de Jésus Christ. Et dans l’espérance de l’avenir et du devenir, nous arriverons à combattre la gnose et son spiritualisme désincarné pour mieux exhorter les hommes et les femmes à agir d’une manière moralement responsable.

Pour y arriver quoi de plus enrichissant que de faire la lectio divina en groupe liturgique et demander ensemble l’assistance maternelle de Marie en communauté pour le chapelet.

Excellente semaine et d’avance bonne fête de saint Luc évangéliste, apôtre de la miséricorde et patron de notre semaine.

                                                                   Abbé Franck Mickael DADIE, Théo III

Partager cet article
Repost0
11 mars 2017 6 11 /03 /mars /2017 21:58

Présentation de la deuxième semaine du tu Carême, Année A

Les vêpres de ce soir, nous introduisent dans la deuxième semaine du temps de carême où nous continuons notre marche vers le mystère pascal. Un évènement de la vie de Jésus qui selon HEBGA dans son ouvrage « Emancipation d’Eglise sous-tutelle » traduit l’aspect sotériologique du devenir Homme de Dieu. Le mystère pascal vécu par les hommes prend ainsi son sens, sa source et son terme dans le mystère pascal de Jésus-Christ. L’Eglise nous invite à cet effet durant ce temps à une vie intérieure qui implique le désir de la purification, la marche totale vers la conversion et le culte intérieure dans l’humilité et la discrétion. 

A travers les textes de ce deuxième dimanche du temps de carême, le Seigneur nous exhorte à fuir le péché et à mettre en avant dans notre vie le pardon, la charité, l’humilité et la douceur. C’est la raison pour laquelle dans l’évangile de saint Matthieu, le Seigneur nous fait part du récit de la transfiguration. L’un des textes fondamentaux de la christologie chrétienne. Il constitue la révélation qui permet d’entrevoir, d’une manière unique dans les évangiles, les profondeurs cachées de l’être de Jésus et les raisons de sa venue. La transfiguration devient alors une théophanie de Dieu dans l’histoire des hommes. Cet épisode nous invite à contempler dans l’humilité de l’homme Jésus, toute la gloire de Dieu.

Le lundi et le mardi, le Seigneur à travers les évangiles, nous mettra en garde contre les satisfactions personnelles. Il nous faut rechercher à construire le Corps mystique du christ, dans la joie et dans l’amour. Le mercredi et le jeudi, nous aurons à méditer sur le mystère de la rédemption. Les étapes de la souffrance du Christ en marche vers le triomphe et la victoire définitive sur les forces du mal. La parabole du riche et du pauvre qui nous est donné en méditation dans l’Evangile du mardi, repose sur le deuxième grand principe de la loi : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Notre destiné futur dépend alors de cet engagement dans cette présente vie. Ceux qui n’auront pas vécu cette réalité n’entreront pas dans le du royaume.

Les Evangiles du samedi et du vendredi, nous inviterons à méditer sur la triste réalité de la violence et de l’injustice dans les rapports entre les hommes. Les vignerons homicides ne sont pas seulement ceux qui ont vécu à l’époque du Christ. Ils sont aussi à l’intérieure de nous, chaque fois, que nous privilégions la violence au détriment du dialogue, chaque fois que nous mettons à exécuter nos envie et nos désirs désordonnés ainsi que notre volonté à vouloir s’insurger ipso facto dans la vie de l’autre pour le déposséder.   

                                                                                   

Disposition d’ordre pratique : le mercredi nous aurons comme d’habitude la méditation du chapelet qui se fera par palier, le jeudi notre séance d’adoration aura lieu avec pour texte de méditation : la charité, extraite du lectionnaire eudiste à la  page 47.

 

Thème de Méditation : la loi de la charité chemin d’humilité et de pardon 

                                                         Fiacre GBANKOTO, Théo II ICMA

 

Partager cet article
Repost0
18 février 2017 6 18 /02 /février /2017 23:58

PRESENTATION DE LA SEPTIEME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE, ANNEE A

 

Chers pères, chers condisciples, chers frères et sœurs,

Le mercredi 13 avril 2011, lors de l’Audience Générale, Place saint Pierre, le pape Benoit XVI, concluant une série de catéchèses sur la sainteté, déclarait : « La sainteté, la plénitude de la vie chrétienne ne consiste pas à accomplir des entreprises extraordinaires, mais à s'unir au Christ, à vivre ses mystères, à faire nôtres ses attitudes, ses pensées, ses comportements. La mesure de la sainteté est donnée par la stature que le Christ atteint en nous, par la mesure dans laquelle, avec la force de l'Esprit Saint, nous modelons toute notre vie sur la sienne »[1]. Le pape s’inspirait de l’apôtre Paul pour qui, la sainteté s’origine « en Jésus Christ » (Rm 8, 29). C’est exactement ce que disait déjà saint Augustin, lorsqu’il affirmait : « Ma vie sera vivante toute pleine de toi »[2]. S’exprimant sur la question, le Concile Vatican II parle plutôt de l’appel universel à la sainteté en affirmant que personne n’en est exclu : « A travers les formes diverses de vie et les charges différentes, il n’y a qu’une seule sainteté cultivée par tous ceux que conduit l’Esprit de Dieu et qui marchent à la suite du Christ pauvre, humble et chargé de sa croix, pour mériter de devenir participants de sa gloire»[3] (LG n° 41).

De sainteté, il en sera également question toute cette semaine durant. Découvrons donc ce qu’il en est réellement à travers les textes liturgiques.

Le dimanche déjà, par la voix de Moïse, le Seigneur invite les fils d’Israël à la sainteté, sainteté qui passe par l’amour du prochain (Lv 19, 1-2. 17-18). Paul, dans sa première lettre aux Corinthiens, précise davantage cet appel et déclare : « … vous êtes le temple de Dieu et l’Esprit de Dieu habite en vous » (1 Co 3, 16-23). Dans l’évangile en Matthieu, Jésus continue son sermon sur la montagne et poursuit son enseignement sur la supériorité de la loi nouvelle. Concrètement, Jésus invite à l’amour suprême, celui de ses ennemis et à la perfection totale, image du Père céleste : « Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait » (Mt 5, 48).

En semaine, aux féries de lundi, mardi, vendredi et samedi, Ben Sirac le Sage en première lecture et saint Marc dans l’évangile, reviendront largement sur la question en la situant en Dieu, source de toute sagesse et de toute sainteté, en l’associant à la foi et à la confiance dans les épreuves ainsi qu’à l’humilité et au service des humbles.

Le mercredi, en la fête de sa chaire, l’apôtre Pierre exhorte les pasteurs de l’Eglise à être « les bergers du troupeau de Dieu qui leur est confié » (1 P 5, 1-4). Par trois séries de qualités, il leur demande de veillez sur lui, de bon cœur comme Dieu le veut, d’y prendre soin par dévouement et de devenir des modèles à imiter. Ces pasteurs doivent être à l’image de l’unique et véritable berger, le Christ lui-même. Dans l’évangile, au détour d’un interrogatoire portant sur son identité, Jésus fait de Pierre la fondation de son Eglise, lui confie par la même occasion les clefs du Royaume de cieux ainsi que le pouvoir plénier.

Le martyr de saint Polycarpe, commémoré le jeudi, nous permettra à nouveau de prêter une oreille attentive aux sages conseils de Ben Sirac. Ce jour-là, il nous mettra en garde contre les fausses sécurités que sont les richesses, la force, la suffisance et l’insolence vis-à-vis du Seigneur. Car, il vaudrait mieux mettre sa foi dans le Seigneur et se plaire dans sa loi qui conduit au bonheur (Psaume 1). L’évangile s’enserre dans la même veine. Jésus y invite ses disciples à éviter le péché, à se soustraire de ses causes, au besoin.

En condensé, retenons avec les pères conciliaires que « C’est donc la charité envers Dieu et envers le prochain qui marque le véritable disciple du Christ»[4] (LG, n° 42). Telle est la véritable simplicité, grandeur et profondeur de la vie chrétienne, du fait d’être saints. Aussi, proposons-nous la sainteté comme vécu du véritable disciple du Christ comme piste de méditation cette semaine. C’est ce que chaque membre de notre communauté de formation essayera de vivre et de traduire à travers nos activités liturgiques et dévotionnelles qui restent inchangées. Toutefois, chaque groupe liturgique est appelé à formuler une intention de prière pour le chapelet que nous méditerons aux pieds de Notre Dame de toute grâce. Par ailleurs, le texte numéro 25 du Lectionnaire eudiste, intitulé ‘’Appel à la sainteté’’ meublera notre méditation de l’adoration du Saint Sacrement.

Vous abandonnant à l’intercession de la Vierge Marie, de saint Jean Eudes et des saints Aimée, Pierre Damien, Polycarpe, Modeste, Robert, Constant, Roméo, nous vous souhaitons une excellente semaine.

Kokouvi Lazare GBENOU

ICMA, Théo II.

 

[1] Benoit XVI, Audience générale, Place saint Pierre, 13 avril 2011.

[2] Saint Augustin, Confessions, 10, 28.

[3] Concile Vatican II, Lumen Gentium (LG), n° 41.

[4] LG, n° 42.

Partager cet article
Repost0
11 février 2017 6 11 /02 /février /2017 01:21

Chers tous, bonsoir,

Nous voici à l’orée d’une nouvelle semaine, la sixième du temps ordinaire de l’année liturgique A, pour poursuivre notre marche à la suite de Jésus, messie glorieux.

Les textes de ce dimanche nous exhortent à la liberté d’observance des commandements de Dieu et à la sagesse de Dieu qui nous conduit à la gloire. Saint Mathieu dans son évangile de ce jour est d´abord convaincu que le chrétien respecte tous les rapports que la loi avait établis entre les hommes et Dieu. Il présente ensuite le cas où la prescription de la loi est opposée à la pensée de Jésus, Jésus face à l’adultère et enfin l’indissolubilité du mariage.

Du Lundi au Vendredi, les premières lectures émaneront du livre de la Genèse. La première lecture sera tirée de la lettre aux hébreux le samedi.

Le point de départ de cette semaine sera le fratricide de Caïn qui ouvre la porte à la mort dans le monde. Du mardi jusqu’au jeudi, nous aurons à écouter l´histoire de Noé avec l’arche d’alliance. En effet, Dieu ayant vu l’acte criminel de l´homme, sa méchanceté sur la terre, lui infligera un châtiment qui sera le déluge. Après les quarante jours de déluge, Dieu établira une première alliance avec l’humanité. Laquelle alliance clôturera cette histoire. Aussi, écouterons-nous la division de l´humanité avec la tour de Babel, une exhortation sur la foi et ses bienfaits.

C’est l’évangéliste Saint Marc qui meublera notre semaine en nous présentant Jésus qui refuse de faire un prodige devant les pharisiens incrédules sans oublier l’incompréhension des disciples. Ainsi, du Mercredi au samedi, cet évangéliste nous déploiera l’un des messages centraux de son évangile où Jésus est présenté comme le Messie souffrant. Il guérira un aveugle et dévoilera le mystère de Dieu. Cette identité messianique de Jésus fera transparaitre la condition pour le suivre. Alors, si l’essentiel de l’évangile de Marc est de savoir l’identité de Jésus, cela est donc enchâssé par la question de Jésus sur l’opinion des gens sur lui, la profession de foi de Pierre et la transfiguration.

Eu égard à ce qui précède, nous pouvons retenir le thème suivant : la messianité de Jésus à partir de ses actes glorieux. Pour accompagner notre vie spirituelle, le groupe liturgique Sainte Marie Euphrasie, vous propose de faire la Lectio Divina par entité liturgique et de méditer les mystères joyeux de notre Seigneur le mercredi. Que les Saints Cyrille et Méthode dont nous ferons mémoire le Mardi intercèdent pour nous.

Bonne Semaine à tous et à Chacun 

Constant Adia, Théo I à l'ICMA

Partager cet article
Repost0
4 février 2017 6 04 /02 /février /2017 22:08

PRESENTATION DE LA CINQUIEME SEMAINE DU TEMPS ORDINAIRE

Pendant que les dernières lueurs du soir s’éclipsent, nous voyons déjà se lever l’aurore d’une nouvelle semaine, la cinquième du Temps Ordinaire. Nous allons nous réunir comme toutes les semaines pour la fraction du pain et le partage de la parole. La parole de Dieu de ce Dimanche  nous met en face  des exigences de notre Baptême, être ‘’sel et  lumière ‘’. La lecture du livre d’Isaïe nous montrera que, celui qui donne aux malheureux la lumière : « partage ton pain avec celui qui a faim, recueille chez toi le malheureux sans abri, couvre celui que tu verras sans vêtement, ne te dérobe pas à ton semblable. Alors ta lumière jaillira comme l’aurore, et tes forces reviendront rapidement. ». (Is 58,7-8).  Avec  sagesse, Paul annonce dans la seconde lecture un Messie crucifié. L’évangéliste Saint Marc rappelle cette unité à tous chrétiens que : « vous êtes le sel de la terre. » et « vous êtes la lumière du monde ». (Cf. Mt 5, 13-14).

Les textes de la semaine nous viennent essentiellement au Livre de la Genèse  ainsi qu’à l’Evangile de Jésus Christ selon Saint Marc.

 D’abord le lundi, le livre de la Genèse nous présentera le premier récit de la création : l’œuvre des quatre premiers jours. Quant à l’Evangile de Saint Marc, il  mettra en exergue  la royauté et la toute-puissance du Sauveur Jésus Christ. Le mardi, les textes nous parlerons  de la création des animaux et de Jésus véritable interprète de la Loi. Ensuite, le mercredi les Eudistes célèbrent la solennité du Cœur Immaculée de Marie ; la première lecture nous laissera entrevoir Dieu qui promet la gloire future de Jérusalem la reprise des relations affectueuses entre la ville et le Seigneur son époux, la sollicitude constante de ce dernier, la fin des exactions étrangères, l’afflux des Judéens dispersés, enfin le nouvel état de Sion peuplé par la foule des rachetés. La deuxième lecture attirera notre attention à l’action de grâce au Père pour les richesses de l’amour du Christ. L’Evangile fera écho du FIAT de  Marie, celle qui méditait dans son cœur tous ces évènements. Par ailleurs, le jeudi nous verrons la gloire de Dieu dans ses œuvres à travers la première lecture. Cela se sentira dans l’Evangile où étant dans la région de Tyr, le Christ sauve  les païens en chassant les esprits mauvais. Le vendredi les textes  nous mettrons face à la tentation et la faute des premiers hommes, nos ancêtres. Le serpent était « le plus rusé de tous les animaux des champs que le Seigneur Dieu avait fait.» (Cf. Gn 3,1). Ceux qui cherchent des signes avant de croire, c’est cette foule dont nous parle Saint Marc. L’évangéliste met en scène Jésus et une foule tandis que la foule réclame des signes avant de croire. Il ne leur donne pour signe que celui du sourd qu’il  fait entendre.

 Enfin notons que, le samedi l’homme obtiendra le châtiment dans le jardin  et l’espoir de salut dans la première lecture, car Dieu intervient comme un juge dans le cas d’un procès, il interroge les coupables, établit les responsabilités et fixe les sanctions. Par là Dieu ne se désintéresse pas de sa créature et ne l’abandonne pas au pouvoir de la force qui l’a séduite.  L’évangéliste Marc mettra l’accent sur la bonté et la générosité de Jésus qui nourrit toute une foule.

De l’ensemble de ces textes, nous pouvons retenir le thème suivant : l’encouragement à la conversion. Pour accompagner notre vie spirituelle, le groupe liturgique Notre Dame du Rosaire, vous propose de faire la Lectio Divina    par entité liturgique, de méditer les mystères joyeux en marchant du Théologat Annexe jusqu’a la grotte, d’accompagner le Saint Sacrement au début et à la fin de l’adoration jusqu'à l’oratoire.

Le lundi nous ferons mémoire de Saint Paul Miki, Prêtre, et ses compagnons. La solennité du Cœur Immaculée de Marie le mercredi, puis le vendredi Sainte Scholastique, enfin Notre Dame de Lourdes le Samedi.

Bonne Semaine à tous et à Chacun et que les Saints Paul Miki et compagnons, Sainte Scholastique intercèdent pour nous.

                                                                                OUATTARA Guillaume, Théo I

Partager cet article
Repost0
28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 21:40

Présentation de la 4e semaine du temps ordinaire année A

Les Béatitudes ou bonheurs sont le nom donné à une partie du Sermon de Jésus sur la montagne selon Matthieu. Ce dimanche il sera bien question de cela dans l’Evangile. En effet la première lecture (So 2, 3 ; 3, 12-13) nous interpelle sur la sérénité à garder par les fidèles devant les évènements eschatologiques. Ensuite saint Paul montre aux Corinthiens l’infinie miséricorde de Dieu que nulle ne mérite mais qui est donnée par pure grâce. L’Evangile est extrait de l’évangile selon saint Matthieu et nous parle des béatitudes. Un survol des béatitudes sera notre objet principal au cours de cette présentation d’une part. D’autre part nous donneront la quintessence des textes que nous  entendront toute cette semaine.

Saint Matthieu en utilisant les béatitudes s’inscrit dans le courant qui prend la défense des pauvres. Il nous fait comprendre que tout prend racine dans le « cœur ».  Chacun veut être cet heureux dont saint Mathieu parle. Mais en parcourant particulièrement evangelii gaudium en son chapitre quatrième, des nn° 186 à 216 nous retenons qu’on parle de l’intégration des pauvres dans la société. « De notre foi au Christ qui s’est fait pauvre, et toujours proche des pauvres et des exclus, découle la préoccupation pour le développement intégral des plus abandonnés de la société. »[1]. Unis à Dieu nous écoutons un cri car chaque chrétien et chaque communauté sont appelés à être instruments de Dieu pour la libération et la promotion des pauvres, de manière à ce qu’ils puissent s’intégrer pleinement dans la société ; ceci suppose que nous soyons dociles et attentifs à écouter le cri du pauvre et à le secourir. Il faut être solidaire des pauvres. Ceci nous permettra d’être fidèle à l’Évangile pour ne pas courir en vain nous dit le pape. L’on doit favoriser la justice, la miséricorde envers les pauvres. Le pape nous fait comprendre qu’il y a une place privilégiée des pauvres dans le peuple de Dieu et dans le cœur de Dieu[2]. Nous avons un devoir à accomplir envers les pauvres et ceux dont parlent les béatitudes pour bénéficier nous aussi des fruits de celles-ci grâce à notre solidarité.

Les textes de la semaine nous mèneront à parcourir presqu’en lecture continue l’épitre aux Hébreux (11, 32_13, 21). Dans cette partie, il sera question de l’Eglise de Jésus-Christ, grand-prêtre, en tant peuple des hommes de foi depuis les ancêtres. Par ailleurs, les extraits  évangélique seront en lecture continue aussi de l’Evangile selon St Marc ( 5,1_6,34). Ici il sera question des guérisons et miracles opérés par Jésus, de la mort de Jean-Baptiste, de son rejet et de la mission de ses disciples.

Après ce cheminement nous posons notre thème en forme interrogative : qu’est ce que le vrai bonheur, mieux quelle est la vraie béatitude ?

Le jeudi 2 Février nous auront la fête de la présentation du Seigneur. Le groupe liturgique de semaine nous propose de méditer le mercredi par groupe liturgique et le jeudi de faire l’adoration sous fond musical classique.

Bonne semaine à tous et que St Jean Bosco intercède pour nous.

                                                                           Arthur BOKA, Théo III

[1] FRANÇOIS, evangelii gaudium, n° 186

[2] N°197

Partager cet article
Repost0

Théologat Eudiste De Yopougon

  • : THEOLOGAT
  • : CE BLOG A UN CARACTÈRE CULTUREL ET RELIGIEUX
  • Contact

  • THEOLOGAT
  • Nous sommes une maison de formation en Afrique pour les candidats eudistes en premier cycle de théologie.
  • Nous sommes une maison de formation en Afrique pour les candidats eudistes en premier cycle de théologie.

CORDE MAGNO

SERVIR LE SEIGNEUR" Corde magno et animo volenti"Anani

Recherche

Archives