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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 00:42

PRESENTATION DE LA SEMAINE DU 25 AU 31 OCTOBRE 2015

La célébration de demain va s’ouvrir par une exhortation à la joie : « Soyez dans la joie, vous qui cherchez Dieu. » Ps 104, 3.

Cette invite à l’allégresse, la première lecture insistera là-dessus en nous demandant de l’exprimer de vive voix et de façon manifeste « Poussez des cris de joie (…) Faites résonner vos louanges et criez tous ». La raison de cette invite est toute simple. Parce que le Seigneur a fait revenir son peuple du pays du Nord. Autrement, le peuple qui, jadis, a été enlevé de son territoire y revient non pas par ses propres moyens mais grâce au Seigneur. Le psalmiste ne reste pas indifférent à cette main secourable. Aux sons du cor et de la lyre, il fait entendre le débordement de son cœur « Le Seigneur a fait des merveilles : nous voici dans la joie » Il rappelle que lorsqu’ils étaient contraints d’abandonner leur terre, ils avaient les larmes aux yeux et qu’au moment du recouvrement de leur liberté, ils sont remplis de contentement « il s’en va, il s’en va en pleurant (…) ; il s’en vient, il s’en vient dans la joie. » Ce double mouvement qui transparaît dans le psaume responsorial c’est-à-dire la détresse ou la gêne que le ravissement vient supplanter par l’action du Seigneur se laisse percevoir également dans l’évangile. Un mendiant aveugle qui se sentait diminué à cause de sa cécité va interpeller instamment Jésus afin de recouvrer la vue. Il lui sera accompli selon ses vœux en raison de sa foi. Jésus le restaure et il se met à sa suite. Ainsi, lui qui était immobilisé, incapable d’aller par lui-même, enfermé dans l’obscurité de son aveuglement, découvre la splendeur de la lumière avec la capacité d’aller et venir, de même que toute la liberté qui sied à un homme en vue de l’expression plénière de sa dignité.

Ce pouvoir du Christ, qui lui permet de réaliser des prodiges, il le tient de Dieu, son Père : « ce n’est pas lui-même qui s’est donné cette gloire ; il l’a reçu de Dieu qui lui a dit : Tu es mon fils, moi aujourd’hui, je t’ai engendré ». C’est ce que nous apprend l’auteur de la lettre aux Hébreux dans la deuxième lecture.

Après la célébration dominicale, les méditations de la liturgie de la semaine porteront sur l’évangile de Jésus-Christ selon saint Luc pendant que les premières lectures seront des extraits des lettres pauliniennes notamment l’épitre aux Romains à l’exception du mercredi où nous écouterons un passage de la lettre aux Ephésiens. Cette rupture sera due à la célébration de la fête des saints apôtres Simon et Jude.

Ainsi, le lundi, saint Paul nous invitera à ne pas vivre sous l’emprise de la chair au risque de périr mais sous la pulsion de l’Esprit en tuant les désordres de l’homme pécheur afin d’avoir la vie car l’Esprit fait de nous des fils. Le mardi, l’apôtre des nations nous conviera à l’espérance en dépit de nos souffrances parce que, dit-il, la merveille qui récompensera les vicissitudes du temps présent transcende à bien des égards le ravissement qui en résultera. Le mercredi, il nous renseignera davantage sur ce qui motive l’assurance qu’il nous donne. Dans le Christ Jésus, nous sommes citoyens du peuple saint, membre de la famille de Dieu du fait de ce que nous avons été intégrés dans la construction dont la pierre angulaire est le Christ Jésus lui-même, précisera-t-il.

Le jeudi, l’admirable apôtre nous montrera en quoi l’amour de Dieu est sans commune mesure. Il tentera de le comparer à bien des choses telles : la détresse, l’angoisse, la persécution, la faim, le dénuement, le danger, le supplice (…) mais il réalisera en définitive que rien de ce qui existe dans notre humanité ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui est en Jésus-Christ notre Seigneur. A cet égard et au regard de l’attitude de ses frères de race, les Juifs, qui ne reconnaissent pas Jésus comme sauveur, l’apôtre des gentils nous fera savoir le vendredi qu’il a le cœur serré. En revanche, cet enfermement des Juifs n’est point à assimiler à un rejet de Dieu. Il s’empressera de lever l’équivoque dans le texte du samedi en disant que « Dieu n’a pas rejeté son peuple, que depuis toujours il a connu ». Mais il a juste étendu son salut aux païens du fait de la faute des fils d’Israël.

Quant aux textes de l’évangile, celui du lundi nous maintient dans l’émerveillement comme la péricope du dimanche. Il nous raconte la guérison d’une femme possédée par un esprit mauvais qui la rendait infirme depuis 18 ans. Ici Jésus opère le miracle dans une synagogue le jour du sabbat. Le chef de la synagogue s’en indigna et rappela à la foule qui était témoin du prodige l’impératif repos du sabbat. Jésus releva l’absurdité de son rigorisme religieux et il fut couvert de honte. Il en profita pour instruire la foule sur le règne de Dieu par le moyen d’une parabole. Ce sera le mardi que nous écouterons ce passage. Dans son enseignement il comparera le règne de Dieu à deux réalités. D’abord à une graine de moutarde qui, aussi infime soit-il, jeté dans un jardin devient un grand arbre ; ensuite à du levain dont une petite quantité peut faire lever un grand volume de farine. A la suite de cette parabole, il parcourut villes et villages pour enseigner. Son discours avait commencé par exacerber le pouvoir temporel. Ainsi, nous écouterons dans le texte de l’évangile du jeudi que des pharisiens l’approchèrent pour lui demander de s’éloigner au péril de sa vie parce que le roi Hérode serait résolu à le faire mourir. Il ne s’en inquiétera pas et oserait défier l’autorité : « allez dire à ce renard : « aujourd’hui et demain, je chasse les démons et je fais des guérisons ; le troisième jour, je suis au but ». Le vendredi, la problématique du caractère sacré du sabbat sera à nouveau à l’ordre du jour. Jésus demande aux docteurs de la Loi et aux Pharisiens si l’on peut se préoccuper de la santé d’un malade le jour dédié au Seigneur. Il n’a eu de réponse que le silence. Il les interrogea parce qu’il avait devant lui un homme atteint d’hydropisie. Et comme ses interlocuteurs n’ont pu rien dire, il guérit le malade. La scène a lieu chez un chef des pharisiens où il était allé pour prendre le repas. A la suite de la guérison, il instruisit les invités qui y étaient. Ce sera le samedi. En effet, il leur recommanda de préférer les derniers rangs que de s’offrir des privilèges qu’on pourrait leur retirer s’il y avait plus méritants qu’eux. Autrement, « qui s’élève sera abaissé ; qui s’abaisse sera élevé ». Ce sera le message de l’évangile du samedi, qui mettra le terme à la liturgie de cette trentième semaine du temps ordinaire.

Thème de la semaine : Jésus, sauveur et rédempteur de l’humanité

Dispositions pratiques

Vendredi 30/10/15 conférence sur les crises en Afrique, à qui ont-elles toujours profité ?

Samedi 31/10/15 à 18h15, clôture du mois d’octobre par un chapelet avec la communauté.

Nous sollicitons des saints apôtres Simon et Jude leur proximité.

Et que Dieu nous aide à témoigner davantage de notre unité.

Cipesvy GAOUNGBA, Théo 3, ICMA

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commentaires

Y
Nous reconnaissons le style de l'homme. Merci à notre frère Cipesvy. Cette semaine a été riche en grâce set bénédictions. Le Père Pedro Drouin qui a prêché notre retraite disait que quand on aura oublié toute la Bible, il restera le chapitre 8 de Saint Paul aux Romains:<br /> "Vous n’avez pas reçu un esprit qui fait de vous des esclaves et vous ramène à la peur ; mais vous avez reçu un Esprit qui fait de vous des fils ; et c’est en lui que nous crions « Abba ! », c’est-à-dire : Père ! C’est donc l’Esprit Saint lui-même qui atteste à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu". Nous sommes des enfants de Dieu, cela c'est une grande grâce, une grande bénédiction.
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G
Merci, pour votre présentation de semaine j'avoue que je suis touché par votre style de présenter la semaine.
Répondre
T
merci cher Guillaume

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