Une fois pourrait être un accident, deux fois devient ……
En ce matin inaugural d’une ère nouvelle en terre américaine, un africain frappe de stupéfaction le monde entier. La puissance mondiale et le peuple le plus fier de soi-même célèbre en ces jours, la bravoure, le courage et l’audace d’une personne issue d’une souche nègre, un individu longtemps noyé dans la vaste Amérique et dont les huit dernières années ont révélée comme celui à qui la destinée de l’Amérique devrait échoir en ce 06 Novembre 2012. C’est un grand bouleversement des esprits et crise des mentalités préconçues et fixistes. Un avorton des parias des bidonvilles et ghettos autrefois, élevé au rang de dignitaire logé dans la maison blanche du peuple américain : la white house.
Il est de la race de ceux que l’on a longtemps considéré comme frappé de la médiocrité et de l’incapacité congénitale. En fait, que de maux, d’humiliation, de marginalisation cette race nègre n’a-t-elle pas souffert ? C’est une victoire ou du moins c’est une réélection qui vient laver l’affront de plusieurs siècles de domination de toute une race. OBAMA, représente désormais une icône, un monument vivant de la dignité retrouvée de la race nègre. Aujourd’hui, cette réélection à la plus haute instance mondiale devra susciter contrition et mea culpa des auteurs, écrivains, anthropologues, ethnologues et que sais-je encore qui ont œuvré dans le sens réductionniste de cette race nègre et pourtant si chère aux yeux du Père céleste, Père à tous.
En effet, si l’Amérique en ce jour célèbre le « génie américain », c’est l’heure pour l’Afrique de se plonger dans une profonde méditation pour retrouver ses « entrailles » et de se relever, signe de sa résurrection afin d’inventer elle aussi son génie. Aujourd’hui, son fils lui montre le chemin de cette « résurrection ».qui s’obtient au prix de l’audace, du courage et de la ténacité en face de l’adversité. Voilà en quoi OBAMA peut apporter une précieuse touche au relèvement des Africains. Ainsi, les Africains n’ont plus rien à attendre encore de ce cher fils comme certains l’espèrent. L’Afrique n’a plus besoin de toujours tendre aux autres pour son développement. Mais tout simplement comme ce frère de race, les africains ont besoin d’oser, car la race nègre ne rime pas avec la fatalité, la race nègre n’est pas maudite, elle n’est pas une sous-race. Elle est tout simplement une race comme les autres races.
Puissent tous les Africains (gouvernants et gouvernés ; chefs et subordonnés ; maîtres et élèves) se souvenir de cet évènement. Qu’ils aient en honneur la fierté et la dignité de cette race, et même si les fléaux de la misère sont inévitables, la foi en soi et la croyance en ses propres capacités doivent être des forces essentielles pour transcender l’arbitraire naturel. Ainsi l’africain ne va plus subir l’histoire mais fera de l’histoire, son histoire. Plus personne ne parlera plus du passé (souvenir ancien de la gloire de l’Egypte) mais du présent présentant la fierté d’une race ayant retrouvé une fois encore le chemin de l’Histoire pour écrire l’histoire des hommes. Oui les Africains peuvent.
Afrique debout et marche car le devoir t’appelle !