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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 11:18

Les méditations hebdomadaires

Vendredi 03 Mai 2013

En ce jour où l’Eglise universelle fait mémoire des Apôtres saints Philippe et Jacques, les textes soumis à notre méditation sont tirés respectivement de la première lettre de saint Paul Apôtre aux Corinthiens chapitre 15, 1-8; Ps 18 (19) 2-3, 4-5ab et l’évangile de Jésus-Christ selon saint Jean chapitre 14, 6-14.

En effet, dans la première lecture, l’Apôtre des païens nous fait les premiers résumés de la foi chrétienne à travers les manifestations du Christ ressuscité, qui sont des signes de l’amour de Dieu. Par cette foi, Jésus nous ouvre le chemin vers le Père, nous invite à demeurer avec lui par le don de l’Esprit et nous envoie en mission dans une confiance totale faite dans la prière. Telle est la substance de l’évangile.

Que l’Esprit Saint nous aide à demeurer en Dieu afin d’être de bon missionnaires auprès des hommes à travers nos différentes responsabilités.

 

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4 mai 2013 6 04 /05 /mai /2013 11:11

L’analogie du Maître et du disciple

Saisir l’essentiel des textes de ce jour extraits l’un de Ac16, 1-10 et l’autre de Jn15, 18-21, c’est arriver à comprendre que « le disciple n’est pas plus grand que son maître ». C’est pourquoi le Christ dit à ses disciples : « Si l'on m'a persécuté, on vous persécutera, vous aussi. Si l'on a observé ma parole, on observera aussi la vôtre ». Mesurons la gravité de notre choix et prions le Seigneur de nous donner la grâce de vivre ses états et mystères comme de vrais disciples.

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2 mai 2013 4 02 /05 /mai /2013 19:41

Jeudi, 5èm semaine  après pâques

L’Eglise notre mère nous propose de méditer en première lecture le livre de Actes des Apôtres au chapitre 15 verset 17 à 21, et l’évangile de Jésus Christ selon saint Jean en son chapitre 15 verset 22 à 31.

En effet, il est question en première lecture du récit qui fonde les « actes du concile de Jérusalem » qui montrent comment malgré les divergences de vues les Apôtres se sont réunis pour réfléchir ensemble en vue de faire l’unité. Cette unité doit avant tout laisser transparaître l’originalité du christianisme ; la foi au Christ qui nous unit les uns aux autres comme les brebis d’une même bergerie. C’est aussi l’enseignement que  l’évangile nous donne : Jésus nous y invite à demeurer dans son amour. Cela suppose nécessairement l’unité dans la foi au Christ. Si son amour envers son Père lui a permis sa fidélité, nous aussi, nous sommes invités à garder cet amour pour le Christ afin que le règne de Dieu devienne efficient.

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 22:39

PRESENTATION DE LA CINQUIEME SEMAINE DU TEMPS PASCAL  ANNEE C

La particularité qui caractérise  cette cinquième semaine du temps pascal, la dernière de ce mois d’Avril finissant, exige  une pure extériorisation  de notre foi en Jésus-Christ. Dieu, en ouvrant  aux païens la porte de la foi, féconde la misGEDC3127sion apostolique. Ce signe se traduit à travers  l’affermissement spirituel  des communautés primitives et l’établissement des « presbuteroi –anciens » à la tête des jeunes Eglises. Voilà  le message de la première lecture de demain que nous propose Ac  14,21b-27.

Et comme toute la dynamique pré-pentecôstale vise à montrer le nouveau cours de l’histoire humaine instaurée par le ressuscité,  nos sens une fois encore seront tournés  vers l’avenir du ressuscité, vers le sanctuaire eschatologique. C’est le moment,  non de la « re-creatio – re création » mais de la « nova creatio – nouvelle création » pour laquelle Dieu déclare dans la deuxième lecture de demain (Ap 21,1-5a) : « Ecce nova facio omnia – Voici que je fais toutes choses nouvelles. » Ce renouvellement de toutes choses, suppose, suscite et provoque la refonte des relations interpersonnelles dans le moule divin. Jésus pourra alors, dans la péricope johannique de demain, donner, à l’humanité rachetée, un nouveau code de vie, un commandement     nouveau : « - aimez-vous les uns les autres- »  Désormais, la vita christiana – vie chrétienne- pourra vibrer au son de l’amour vrai et battre au rythme de la réciprocité. Et c’est sur cette trajectoire de lecture que se déploieront les textes de cette 5è semaine.

Ainsi, la lecture continue du livre des Actes des apôtres et de l’Evangile de Jésus-Christ selon saint Jean, élargira nos vues autour de leurs 14è, 15è et 16è chapitres excepté le Vendredi. Le lundi, nous verrons Paul et Barnabé annoncer la Bonne nouvelle, guérir les malades et courir le risque de la lapidation. Dans l’Evangile du même jour qui nous sera présenté sous la plume du même Jean, Jésus conditionnera l’accueil et la fidélité à ses commandements à la capacité de l’aimer comme pour nous préparer à ce qui sera, douze siècles plus tard, rationalisé par le docteur angélique en ces termes : « quidquid recipitur, ad modum recipientis recipitur- Toute réception suppose une capacité de réception et est conditionnée par cette capacité. » Aimer Jésus, suppose donc accueillir ses commandements et y rester fidèles.  Mais visiblement, moult de personnes ont, aux premières heures de la chrétienté, pâli cette capacité qui reste prioritairement et fondamentalement ouverture à l’Evangile de vie. C’est ce que nous rencontrerons dans la lecture du mardi à travers la lapidation de Paul à Lystres, expression d’un refus du Dieu de Jésus-Christ. Une telle attitude ne peut apporter que  tourment et  désolation. Voilà pourquoi dans l’Evangile, Jésus  dira : « c’est la paix que je vous laisse, c’est ma paix que je vous donne ». Mais la paix avant d’être extérieure est d’abord intérieure ; et le don de cette paix  n’a nullement empêché les vives discussions qui provoqueront la tenue du premier concile apostolique de Jérusalem. Faut-il soumettre les nouveaux chrétiens venus du paganisme à la loi juive, et particulièrement au rite de la «  circoncision ?» Tel était le problème qui avait nécessité une telle réunion vers l’an 49 de l’ère chrétienne. La décision finale est sans équivoque : « il ne faut pas tourmenter ceux des païens qui se convertissent à Dieu ». (Lectures du Mercredi et du Jeudi) Dans les passages évangéliques de ces deux jours, le Christ exhortera à « demeurer -» dans son amour, à « rester attachés -» à Dieu afin d’être comblé de joie. Deux verbes d’état qui traduisent non pas la vie d’un moment mais « l’esse- l’être- » de tous les jours. Le Vendredi, eu égard à la fête des apôtres Philippes et Jacques, nous aurons en lecture 1Co15,1-8  et Jn 14,6-14 où  il est respectivement question du rappel de l’événement de la résurrection par Paul  et d’un brillant exposé doctrinal de Jésus sur  l’union hypostatique qui le lie au Père : Je suis dans le père et le Père est en moi, dira t-il. Quant au Samedi, un autre tableau de la mission des apôtres sera peint. Paul entreprendra son deuxième voyage missionnaire motivé par l’appel du Macédonien : « Passe en Macédoine, viens à notre secours ». Nous finirons cette semaine sur la certitude que, comme le maître, les disciples seront haïs et persécutés par les hommes. (Evangile du Samedi). Par ailleurs, ce qui est intéressant dans cette semaine, c’est la progressive pédagogie de l’Eglise à nous faire intuitionner l’imminence de la venue de l’Esprit saint, Amour du Père et du Fils. La récurrence flagrante de l’expression « à l’heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il disait à ses disciples »  au début de chaque page d’Evangile, en porte l’évidence. C’est le signe que, nous ayant aimés jusqu’au bout, le ressuscité, sentant son départ au Père, ne pouvait nous laisser que l’héritage de l’amour mutuel, un véritable programme de vie et un appel à vivre de l’Esprit, Amour personnifié,  qui chante en nos cœurs et habite nos silences.

« AMA » c'est-à-dire « aime » ; voici le thème qui nous aidera à traverser cette semaine. « Ama et fac quod  vis – aime et fais ce que tu veux-» ; « ama quod facis – aime ce que tu fais » ; « ama Deum -aime  Dieu- » ;  et aime l’autre en Dieu ; mais surtout  Ama … Aime. Et  comme le dit le saint évêque d’Hippone, « quand on aime, il n’y a plus d’effort ; et s’il y avait un effort, l’effort lui-même est aimé ». Ama ; aime seulement. Pour aimer au-delà de tout, nous voudrions pouvoir compter sur toutes ces figures qui ont su aimé Dieu et les hommes même au plus creux de leurs épreuves existentielles. Il s’agit de sainte Catherine de Sienne ; de saint Pie V ; de saint Joseph, travailleur ; de saint Athanase, évêque et docteur de l’Eglise ; des saints Philippes et Jacques, apôtres dont nous ferons respectivement mémoire du lundi au vendredi.

1er Mai : saint Joseph, travailleur ; messe à 8h 

Le chapelet du Mercredi sera médité et intériorisé à la grotte.

Le Jeudi : adoration du très saint Sacrement au cours de laquelle nous méditerons un texte de saint Antoine Marie Claret sur l’amour suivi de l’hymne à l’amour. (1Co13) A la fin, nous accompagnerons tous le saint Sacrement au reposoir.

Pour les célébrations eucharistiques, nous veillerons à ne prendre que des chants à l’amour comme : Dieu est Amour ; Aimer c’est tout donner et se donner soi-même.

Nous essaierons également de faire silence autant que faire se peut dans cette semaine car c’est dans le silence des mots que l’amour véritable s’éclot et se vit.

Nous traduirons en acte cet amour auquel le groupe liturgique nous convie en choisissant en son temps un bout de papier sur lequel est inscrit le nom du bénéficiaire de notre soutien spirituel et pourquoi pas matériel. Aussi, le présent groupe vous demande t-il de porter en prière les intentions de cette personne à travers 1 pater, 1 ave et 1 gloria.

Agréable semaine à tous et à chacun. 

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 22:30

Mercredi 1er Mai 2013

Ac 15,1-6

Ps121

Jn15, 1-8

              Faut-il soumettre les nouveaux chrétiens venus du paganisme à la loi juive, et particulièrement au rite de la «  katatomé –de la circoncision ?» Tel était le problème qui avait nécessité, vers l’an 49 de l’ère chrétienne, la tenue du premier concile apostolique de Jérusalem. Dans l’Evangile, l’allégorie de la vigne inculque l’union vitale entre le Christ glorifié et les croyants. Que Dieu circoncise nos cœurs et nous ouvre toujours plus à sa présence, amen.

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20 avril 2013 6 20 /04 /avril /2013 23:27

PRESENTATION DE LA QUATRIEME SEMAINE DU TEMPS PASCAL ANNEE C

Chers frères, c’est avec les vêpres solennelles de ce soir que s’ouvre pour nous les portes de la quatrième semaine du temps pascal de l’année C. un regard global sur les textes de la semaine nous permet de retenir comme thème central : la vie abondante. Ce thème de la vie dans son déploiement fait corps avec tous les textes de la semaine.

Déjà, au dimanche du bon pasteur, les lectures proposées à notre méditation nous permettent de saisir le sens du thème de la vie abondante. Il s’agit de découvrir dans Jean 10, 27-30 que Jésus le Bon Pasteur connait ses brebis et qu’il leur donne la vie éternelle. Mais la condition pour avoir accès à cette vie, c’est l’accueil de la parole de Dieu. Et, dans le livre des actes des Apôtres, il est écrit au chapitre 13, 14.43-52 que quand les juifs ont opposé un refus à la parole annoncée par Paul et Barnabé, ces derniers se tournèrent vers les nations païennes afin que s’accomplissent la compréhension du salut comme universel. Aussi, l’accueil de la parole par les païens est-il le signe que le plan de salut de Dieu dépasse les frontières juives et s’étend sur toute la terre. Le livre de l’Apocalypse de saint Jean le dit plus clairement quand il présente le tableau de la foule immense des sauvés. Mais la pertinence du texte de l’Apocalypse est qu’il met en relief les caractéristiques de tous ceux qui vont rentrer dans ce plan salvifique : ils ont la paix et la joie, plus de soif, plus de faim, le soleil ne les brulera plus, ils seront consolés. Ces caractéristiques sont celles d’une bonne santé, d’une vie épanouie et d’une vie abondante. Nous comprenons que le contact avec le Christ, source d’eau vive et pain vivant, dans l’accueil de sa parole est source de vie et de bonheur.

Le thème « Vie abondante » et le terme « Bon Pasteur » sont intiment liés ici.  Car, entrer dans la vie nécessite un attachement au Christ, l’unique pasteur, au moyen d’une conversion véritable (cf. Ac11, 1-26). Devenir bénéficiaire de cette vie est une invitation à un engagement en ce sens qu’il exige du converti d’être aussi communicateur de la grâce reçue aux autres. C’est ce que nous découvrons dans les missions de Paul et Barnabé. Touchés par la grâce, ils devinrent canaux de l’annonce de l’inauguration d’un monde nouveau (cf. Ac12, 24-13,5), de l’annonce de Jésus Christ comme élément central et accomplissement de la rédemption de Dieu (cf. Ac13, 13-33).  Jésus lui-même le dit dans les écritures quand il se pose comme le bon pasteur (Jn10, 22-30), le sauveur (Jn12, 44-50), la  source du bonheur (Jn13, 16-20), chemin, vérité et vie (Jn14, 1-6). Nous comprenons donc qu’il s’agit essentiellement au cours de cette semaine, de la vie communiquée, de la vie reçue, de la vie entretenue et de la vie transmise. Le socle de ce don de vie du Christ se situe dans l’événement pascal, événement de la mort et de la résurrection. Saint Jean trouve que c’est le miracle de la résurrection qui est la source de la vie abondante. Cette vie est communiquée par le moyen de l’Esprit. C’est pourquoi les attitudes d’écoute, d’accueil et des images de l’eau, de l’Esprit, du souffle et du feu sont utilisés pour nous permettre de saisir la gravité de notre rédemption.

Pour permettre à cette vie d’étendre en nous ses racines, nous vivrons, le mercredi, les mystères glorieux de la vie de notre Seigneur Jésus Christ. Le jeudi, nous méditerons, au cours de l’adoration, le texte numéro 14 du lectionnaire eudiste intitulé « les mystères du Christ et la vie de l’Eglise. Les autres dispositions restent inchangées. Nous ferons nos prières plus ferventes pour ceux qui sont déçus de la vie et ne croient plus au bonheur. Il nous faut tout de même faire une pause sur le dimanche qui est consacré journée des vocations pour méditer notre choix à la suite du Christ.

Que par l’intercession des saints Marc et Catherine de Sienne dont nous ferons mémoire respectivement le 25 et le 29 avril, notre désir de la vie abondante et notre ouverture à Dieu soit fortifiés.

Bonne semaine à tous et à chacun.

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 02:03

PRESENTATION DE LA 3e SEMAINE DU TEMPS PASCAL du 13-20 AVRIL 2013

Chers frères rendons grâce à Dieu qui ne cesse de dérouler pour nous la cinquantaine pascale. Il nous plonge ainsi, jour après jour, dans les profondeurs du mystère pascal en nous conduisant par l’Esprit Saint. Grâce à sa Parole, nous pourrons donner une réponse de plus en plus précise à la question qui est notre thème d’année : « vos autem, quem me esse dicitis ?». Et vous qui dites vous que je suis ? Cette parole qui retentira tout au long de la 3e semaine du temps pascal est essentiellement l’ensemble d’extraits des Actes des Apôtres allant du chapitre 5, 27 au chapitre 9, 20 ; et de l’Evangile selon Saint Jean.

Déjà demain dimanche les textes nous parlent du Christ glorifié et de la joie qu’on peut éprouver en souffrant en son nom. En effet dans la première lecture, les Apôtres proclament la résurrection et affirme que Dieu a élevé Jésus en faisant de lui le Chef, le Sauveur qui apporte la conversion et le pardon des péchés à Israël. Cf. Ac 5, 29-31. Mais un tel témoignage ne sera pas sans conséquence puisque les Apôtres seront fouettés. Ce qui les réjouit. L’Apocalypse de Saint Jean (Ap 5, 11-14) fera écho à ce texte en comparant le Christ à l’Agneau immolé. Cet agneau c’est Jésus qui, bien que bafoué et crucifié est celui qui reçoit honneur, puissance et richesse, sagesse et force, gloire et louange. Le récit de la pêche miraculeuse dans l’Evangile est un exemple de la puissance de Jésus. Après toute une nuit de pêche, la parole du Ressuscité permet de prendre 153 poissons. Il faut dire ici que le nombre est symbolique, car l’antiquité connaissait 153 espèces de poissons. Il symbolise ici l’autorité et la mission universelle de Pierre et des Apôtres. Pierre se verra d’ailleurs confié par Jésus la garde du troupeau après avoir attesté trois fois qu’il l’aimait. (Cf. Jn 21, 15-17).

Lundi, nous entendrons le récit de l’arrestation d’Etienne. On ne peut s’opposer à la parole de vérité sans être accusé de mensonge. Comme son maître Jésus, Etienne sera faussement accusé de blasphème. En témoignant ainsi, Etienne travaille aux œuvres de Dieu comme le recommande l’Evangile. Le lendemain Mardi, la suite du procès d’Etienne s’ouvre sur des propos dure mais francs : « hommes à la tête dure : depuis longtemps vous résisté à l’Esprit Saint ; vous êtes bien comme vos pères ! » Ac 7, 51. Cependant, lui Etienne, est rempli de l’Esprit Saint qui lui permet de  voir la gloire de Dieu et Jésus debout à la droite du Père. C’est également l’Esprit Saint qui nous aide à comprendre le vrai sens des miracles en nous conduisant au-delà du visible jusqu’à l’essentiel. La multiplication des pains renvoie au Pain Vivant qui descend du Ciel Jésus Christ lui-même. Cela se réalise pour nous de façon plus concrète dans le sacrement de l’Eucharistie.

Le déroulement des Actes des Apôtres nous conduira le Mercredi à la conséquence de la mort d’Etienne et des persécutions qui s’en suivent : « le sang des martyrs est semence de chrétiens ». En persécutant les chrétiens ils se dispersent mais avec la Bonne nouvelle de la Parole. Cf. Ac 8, 4. Ce qui confirme la Parole qui avait été dite de la part du Seigneur Jésus : « si le grain de blé tombé en terre meurt, il porte beaucoup de fruit ». Parmi ces fruits se trouve la vie éternelle. Car « la volonté du Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en Lui obtienne la vie éternelle et moi je le ressusciterai au dernier jour. ». Jn 6, 40.

Quand nous affirmons que la Bonne nouvelle de la Parole suscite la foi, nous le trouvons aussi dans le récit de l’éthiopien qui veut comprendre la Parole de Dieu. L’Esprit Saint agissant par le ministère de Philippe lui donne le sens caché de cet extrait d’Isaïe 53, 7-8 qu’il lit. Mais la foi reste un don de Dieu, un don qui prend forme dans la communion en celui qu’il a envoyé Jésus Christ : « personne ne peut venir à moi si le Père qui m’a envoyé ne l’attire vers moi ». Jn 6, 44. Nous avons ainsi l’essentiel des textes du Jeudi.

Le Vendredi le discours sur le pain de vie atteint son sommet et commence à susciter des controverses : « comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? » Jn 6, 52. Jésus ne se presse pas pour donner des explications sur le processus pour le consommer, mais il en affirme la nécessité pour être uni à lui et avoir la vie éternelle. Saint Paul par sa conversion commence à entrer dans ce mystère de communion. Jésus dira de lui dans la révélation à Ananie : « cet homme est l’instrument que j’ai choisi pour faire parvenir mon Nom auprès des Nations païennes ». Ac 9, 15.

Le dernier jour de la semaine, les lectures s’ouvrent sur  la Paix dans l’Eglise. Avec l’assistance de l’Esprit Saint, elle se construit et avance. Cf. Ac 9, 31. En rendant la vie et la santé, ‘’au Nom de Jésus’’, Pierre annonce la vie nouvelle où on y entre par la foi au Christ. L’une des principales portes qui nous est donnée aujourd’hui est l’eucharistie, signe visible du Christ invisible. Cependant dans l’Evangile, manger la chair et boire le sang d’un homme comme Jésus de Nazareth devient un scandale. Mais c’est parce que certains membres de son auditoire ignorent que « c’est l’Esprit qui vivifie la chair, la chair n’est capable de rien ». Jn 6, 63. Alors un choix s’impose pour ceux qui ont suivi le Christ jusque là. «  Seigneur vers qui pourrions nous aller ? Tu as les Paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons que tu es le Saint, le Saint de Dieu ». Jn 6, 63. La foi mérite donc d’être préservée à tout prix. Le pape Jean XXIII dira : « je serai rigoureux et sévère avec moi-même pour que la pureté de ma foi ne souffre aucun dommage ».[1] 

Le parcours de tous ces textes nous a conduits à vous proposer ce thème «ECCLESIA» c’est-à-dire l’Eglise car par l’action de l’Esprit Saint les Apôtres et les premiers chrétiens font grandir l’Eglise. Nous méditerons donc sur l’Eglise dans une dévotion à l’Esprit Saint, car Saint Jean Eudes a dit : « la dévotion des dévotions, c’est la dévotion au Saint Esprit ». Ceci dit le groupe liturgique vous propose pour avancer avec le Saint Esprit dans les tréfonds du mystère pascal de méditer le texte de la première lecture du Mercredi à la Lectio Divina du Mardi, le Mercredi le chapelet avec Saint Jean Eudes en marchant du théologat annexe à la grotte, suivi d’une messe votive à l’Esprit Saint pour les messagers de la Bonne Nouvelle, le Jeudi nous irons tous à l’oratoire pour venir avec le Christ Ressuscité à la chapelle.

Que les prières de Saint Joseph Labre et de la Bienheureuse Kateri TEKWITA nous accompagnent tout au long de cette semaine.



[1] Jean XXIII, Journal de l’âme, p. 301.

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 10:33

saint Jean eudesSt Jean Eudes                                                 

 le 25 mars est le jour où l'Eglise célèbre l'incarnation de Jésus dans le sein de Marie. Cet évènement du mystère du salut met donc en présence deux personnes intimement: Jésus et Marie à qui Jean EUDES confie la congrégation qu'il fonde le 25 mars de l'an 1643. Aujourd'hui la Congrégation de Jésus et Marie du père EUDES a 370 ans de vie dans l'évangélisation et la formation de bons ouvriers de l'Evangile.

 

Bonne fête à toute la congrégation! Bonne fête à tous les eudistes du monde entier!

 

 

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25 mars 2013 1 25 /03 /mars /2013 10:12

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Le temps de Carême de l’année liturgique C nous a proposé un itinéraire pénitentiel. A travers ses textes, il nous a présenté le thème de la réconciliation qui trouve tout son sens dans la résurrection du Christ, signe par excellence de notre réconciliation avec Dieu le Père. Après avoir vécu avec ferveur les cinq premières semaines, nous parvenons à la dernière, dite  semaine sainte. Elle est appelée « semaine sainte » car cette semaine est née du besoin de faire mémoire des évènements de la passion du Seigneur. Elle est composée de célébrations qui mettent fin au Carême, à savoir : la fête des Rameaux, la Messe chrismale, la Messe in Caena Domini (la Cène du Seigneur) et le Triduum pascal. A travers ces célébrations, l’Eglise commémore le Christ Seigneur qui entre à Jérusalem pour porter à son accomplissement le mystère pascal. En effet, Jésus s’achemine vers la Cité sainte et y entre triomphalement pour y consommer la Pâque de sa mort et de sa résurrection. Pour faire mémoire de ce mystère central de la foi et de la vie de l’Eglise, des textes liturgiques, riches en enseignements, nous sont proposés.

Le dimanche des Rameaux, la célébration met l’accent sur la foi et nous fait comprendre l’entrée messianique du Christ dans l’aujourd’hui de l’Eglise et du monde. Le récit de la passion selon saint Luc, lu avant la procession, traduit le mystère de la mort et de la résurrection du Seigneur. La première lecture et la deuxième lecture présenteront les persécutions et l’abaissement de Jésus jusqu’à sa mort ignominieuse sur la croix. Dans l’Evangile selon saint Luc, Jésus nous ferra remarquer que celui qui veut marcher à sa suite doit renoncer à lui-même, prendre sa croix et le suivre.

Les textes du lundi au mercredi sont tirés de la prophétie d’Isaïe et des Evangiles selon saint Jean, d’une part, et saint Matthieu d’autre part. Aussi, faut-il noter que le deutéro-Isaïe  comprend les chants du mystérieux « serviteur de Dieu ». Et, depuis le temps des Pères de l’Eglise, on reconnait dans ce personnage de serviteur souffrant, le Christ lui-même. Dans le premier chant, la première lecture du lundi, il apparaît comme l’Elu de Dieu sur qui repose l’Esprit. Dans l’évangile Judas critique l’acte de Marie qui parfume les pieds de Jésus. Cependant, Jésus voit dans ce geste l’annonce de l’embaumement qui accompagnera sa sépulture prochaine.

Le mardi, dans le deuxième chant du serviteur de Dieu, Jésus est établi par Dieu comme la lumière des peuples, afin qu’il porte son salut jusqu’aux extrémités de la terre. Dans l’Evangile de ce même jour, Jésus annonce la trahison de Judas et le reniement de Pierre.

Le mercredi, dans le troisième chant du serviteur de Dieu, il est question des coups et des crachats au visage qui marqueront les souffrances du serviteur de Dieu. Dans l’Evangile, au cours du repas pascal avec les Douze, Jésus démasque le plan du disciple qui va le livrer à ses ennemis.

La première lecture du jeudi, tirée du livre de l’Exode, parle de l’organisation de la Pâque juive. Dans la deuxième lecture, saint Paul présente aux Corinthiens le récit de l’institution eucharistique. Dans l’Evangile, saint Jean relate la scène de Jésus qui lave les pieds de ses disciples au cours du repas qu’il prenait avec eux avant de passer de ce monde à son Père.

Dans la liturgie de la Parole du vendredi, la première lecture, tirée du livre d’Isaïe, nous fait méditer les souffrances et la mission du serviteur de Dieu. L’écrivain sacré de la lettre aux Hébreux éclaire cette méditation en montrant que le but de Jésus dans cette épreuve, c’est de nous obtenir le pardon et la grâce de Dieu. Quant à l’Evangéliste Jean, il raconte le récit de la passion de Jésus.

Le samedi, à la veillée pascale, nous aurons neuf lectures. Dans la première tirée du livre de la Genèse, nous avons le récit de la création du monde. Dans la deuxième lecture tirée toujours du livre de la Genèse, il est question de l’holocauste d’Abraham à Dieu. La troisième lecture extraite du livre de l’Exode raconte le récit de la sortie du peuple d’Israël de l’Egypte. Dans la quatrième lecture, le prophète Isaïe rappelle l’Alliance d’amour qui existe entre Dieu et le peuple d’Israël malgré l’infidélité de ce dernier. Dans la cinquième lecture, le prophète Isaïe invite à un retour à Dieu. Dans la sixième lecture, le prophète Baruc nous montre que la loi est l’expression de la Sagesse de Dieu. Dans la septième lecture, le prophète Ezékiel nous appelle à une conversion et à une purification. Dans la huitième lecture tirée de l’épitre aux Romains, saint Paul nous fait comprendre que par notre Baptême, nous sommes morts au péché et vivants pour Dieu. Dans la neuvième et dernière lecture saint Luc relate le récit de la résurrection de Jésus.

De tous ces textes de la semaine, nous pouvons retenir comme thème de méditation : le don de soi. Nous pourrons le manifester par notre attention à l’autre dans toutes les activités et par notre être-là pour lui en cas de besoins.

Il faut noter au titre du sanctoral que toute la semaine est sainte. Aussi, le lundi 25 Mars, les Eudistes renouvelleront leur engagement à l’occasion du 370e anniversaire de la fondation de la congrégation de Jésus et Marie.

                                                           BONNE SEMAINE SAINTE A TOUS ET A CHACUN !

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24 mars 2013 7 24 /03 /mars /2013 23:07

               FAIRE LE CHEMIN DE CROIX AVEC NOTRE PERE SAINT JEAN EUDES

                

Nous sommes rassemblés ce soir comme tous les autres vendredis de Carême pour marcher avec le Christ ployant sous sa croix, nous voulons même lui prendre sa croix. Ce chemin nous voulons le faire en communion d’intercession avec Saint Jean Eudes. L’amour de la Croix fait parti des quatre fondements qu’il a donnés à ses fils. Il affirmait par ailleurs « Qu'une des plus grandes faveurs que Notre Seigneur nous puisse faire en ce monde, c'est de nous envoyer quelque affliction, et de nous donner quelque part en sa croix. Car c'est nous faire boire dans sa coupe, c'est nous donner ce qu'il a le plus aimé en ce monde, sa croix étant le premier objet de son amour; après son Père éternel, puisque c'est par sa croix qu'il a détruit le péché qui est la source de tous les maux, et qu'il a fait tous les biens qui sont en la terre et au ciel. Enfin c'est nous donner ce qu'il a pris pour lui-même, ce qu'il a donné à la personne du monde qu'il aime le plus, c'est à dire à sa très digne Mère, et ce qu'il a donné à ses Apôtres et à ses plus grands amis. Tous ceux qui ont été agréables à Dieu, dit le Saint-Esprit, ont passé par plusieurs tribulations: Omnes qui placuerunt Deo, per multas tribulationes transierunt. Parce que vous étiez agréable à Dieu, dit l'ange Raphaël à Tobie, il était nécessaire que vous fussiez éprouvé dans l'affliction: Quia acceptus eras Deo, necesse fuit ut tentatio probaret te. »[1]

Ce soir nous voulons redire avec lui ces paroles fortes de Saint Paul : « Pour moi, que jamais je ne me glorifie sinon dans la Croix de notre Seigneur Jésus Christ, qui a fait du monde un crucifié pour moi et de moi un crucifié pour le monde ». (Ga 6, 14). Que le Seigneur soit notre force et notre soutien.

 

 

 

 

1ère STATION : JESUS EST CONDAMNE A MORT

 

21101911 q[1]

 

 

Les impies ne sont pas dans la vérité lorsqu’ils raisonnent ainsi en eux-mêmes :

« Tendons des pièges au juste, puisqu'il nous gêne et qu'il s'oppose à notre conduite, nous reproche nos fautes contre la Loi et nous accuse de fautes contre notre éducation.Il se flatte d'avoir la connaissance de Dieu et se nomme enfant du Seigneur.

Il est devenu un blâme pour nos pensées, sa vue même nous est à charge ;

car son genre de vie ne ressemble pas aux autres, et ses sentiers sont tout différents.

Il nous tient pour chose frelatée et s'écarte de nos chemins comme d'impuretés. Il proclame heureux le sort final des justes et il se vante d'avoir Dieu pour père.

Voyons si ses dires sont vrais, expérimentons ce qu'il en sera de sa fin.

Car si le juste est fils de Dieu, Il l'assistera et le délivrera des mains de ses adversaires.

Eprouvons-le par l'outrage et la torture afin de connaître sa douceur et de mettre à l'épreuve sa résignation.Condamnons-le à une mort honteuse, puisque, d'après ses dires, il sera visité. » (Cf. Sg 2, 1a-12-20.

Qui ne saurait voir dans ce texte écrit un siècle avant Jésus, une prophétie concernant sa mort ? Jésus vivant et marchant parmi les hommes était juste, il était fils de Dieu, il appelait Dieu son Père et ne comptait que sur lui. Mais le péché des hommes ne supportaient pas de voir le bien. Les impies se sont trouvés gênés au contact du Saint, les ténèbres se voyaient dispersées à l’approche de la lumière. Pour mettre fin à ce malaise général, il fallait supprimer l’élément pertubateur : Jésus de Nazareth doit mourir !

Adorons notre Seigneur Jésus Christ dans le mystère de sa condamnation à mort.

Remercions le d’entrer librement dans sa passion.

Demandons lui pardon pour toutes les fois où nous avons refusé de participer à ses souffrances et pour toutes les fois où nous avons condamné les autres en qui il vit et règne.

Donnons nous à lui pour qu’il fasse de nous des êtres courageux quand nous devons témoigner de lui devant les hommes.

 

JE CONFESSE A DIEU

 

 

 

 

2e STATION : JESUS EST CHARGE DE SA CROIX

 

21101912 q[1] 

Il importe infiniment de faire un saint usage des tribulations. Car premièrement, celui qui les porte chrétiennement rend une très grande gloire à Dieu, et la plus grande que l'homme lui puisse rendre en la terre, puisque le Fils de Dieu, qui est venu pour honorer son Père et pour réparer le déshonneur qui lui avait été rendu par le péché, n'a point connu ni choisi de moyens plus propres pour arriver à cette fin, que celui de la croix et des souffrances. Secondement, il acquiert des trésors de grâces pour la terre et de gloire pour le ciel, qui sont inestimables. Au contraire, celui qui ne les porte pas comme il faut prive Dieu de la gloire incomparable qu'il en aurait reçue à toute éternité, et fait une perte pour soi-même, qui est si grande que, s'il la connaissait, il ne pourrait jamais s'en consoler. [2]

Saint Jean Eudes trouvait que accepter les tribulations et toutes formes de souffrances, c’est accepter de se charger comme le Christ de sa croix. Lui-même n’a-t-il pas dit : celui qui veut devenir mon disciple, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive ? Les souffrances que j’endure au service, à la maison, en communauté, à l’école, sur la place publique sont des occasions pour moi de m’identifier au Christ souffrant. Acceptons-les pour ne pas perdre les grâces qui les accompagnent.

Adorons Dieu envoyant son Fils nous sauver avec puissance dans la faiblesse de notre chair et l’humilité de la croix.

Remercions le de faire triompher son amour, aujourd’hui encore, dans la faiblesse et l’humilité terrestres de son Eglise.

Demandons-lui pardon d’avoir douté de son amour à l’œuvre dans le monde, et de nous être découragés de nos insuffisances.

Donnons-nous à lui pour qu’il avive notre foi en la force de sa grâce, qui se déploie dans la faiblesse de ses serviteurs. [3]

 

ACTE DE CONTRITION

 

 

 

 

3e STATION : JESUS TOMBE SOUS LA CROIX

 

  21101913 q[1]

Il m'a emmuré et je ne puis sortir ; il a rendu lourdes mes chaînes.

Quand même je crie et j'appelle, il arrête ma prière.

Il a barré mes chemins avec des pierres de taille, obstrué mes sentiers.

Il est pour moi un ours aux aguets, un lion à l'affût.

Faisant dévier mes chemins, il m'a déchiré, il a fait de moi une horreur.

Il a bandé son arc et m'a visé comme une cible pour ses flèches.

Il a planté en mes reins, les flèches de son carquois.

Je suis devenu la risée de tout mon peuple, leur chanson tout le jour.

Il m'a saturé d'amertume, il m'a enivré d'absinthe.

Il a brisé mes dents avec du gravier, il m'a nourri de cendre. (Cf. Lm 3, 9-16).

Cette chute du Christ nous fait penser à nos propres chutes et à nos faiblesses. Comme lui, nous devons lutter pour continuer le chemin. C’est pourquoi Saint Jean Eudes nous conseille pour la fin de l’oraison (prière) de « Prévoir les fautes dans lesquelles on a coutume de tomber et les occasions qu'on en peut avoir ce jour là, et les vertus spéciales qu'on est obligé de pratiquer, afin de demander grâce à Dieu d'éviter l'un et d'embrasser l'autre; prévoir aussi les obligations de sa charge et de sa condition, quel mal on peut empêcher ce jour là, et quel bien on peut procurer pour la gloire de Dieu et pour le salut des âmes, afin de prendre résolution et d'aviser aux moyens de le faire, et demander grâce à Dieu pour cela ».[4]

Adorons notre Seigneur Jésus Christ celui par qui tout fut créé et qui s’écroule sous un instrument fait de main d’homme.

Rendons lui grâce de se relever pour boire jusqu’à la lie le calice que le Père lui a offert depuis l’agonie.

Demandons lui pardon pour toutes les fois où nous nous sommes complus à entretenir et à justifier nos péchés.

Donnons-nous à lui pour qu’il anéantisse tout sentiment de découragement et de volonté de jouissance.

 

 

 

 

 

4e STATION : JESUS RENCONTRE SA MERE

 

21101914 q[1] 

Syméon les bénit et dit à Marie, sa mère : « Vois ! cet enfant doit amener la chute et le relèvement d'un grand nombre en Israël ; il doit être un signe en butte à la contradiction, et toi-même, une épée te transpercera l'âme ! afin que se révèlent les pensées intimes de bien des cœurs ». (Cf. Lc 2, 34-35).

Le cœur de Jésus et de Marie sont si étroitement uni qu’il est  impossible de les séparer. Et nous ne devons pas séparer ce que Dieu a uni. Jésus et Marie sont si étroitement lié que qui voit Marie voit Jésus. Alors cette Mère en rencontrant son Fils sur le chemin de croix voit son propre cœur brisé et broyé. La souffrance de son Fils, elle le vit dans sa chair et dans son cœur de Mère.

O Jésus, vivant en Marie, viens et vis en tes serviteurs, dans la sainteté de ton Esprit, la plénitude de ta force, la perfection de tes voies, la vérité de tes vertus, la communion à tes mystères. Maîtrise en nous toute puissance ennemie en ton Esprit, à la gloire du Père. Amen !

 

JE VOUS SALUE MARIE…

 

 

 

5e STATION : SIMON PORTE LA CROIX DE JESUS

 

21101915 q[1] 

Celui qui veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa Croix chaque jour, et qu’il me suive. (Cf. Lc 9, 23)

Ne devrions-nous pas mourir de confusion, à la vue de nos faiblesses et lâchetés ? Les moindres difficultés nous abattent, les plus petites peines nous découragent, les plus faibles tentations nous surmontent, des mouches nous sont des éléphants; nous nous attristons de ce qui devrait nous réjouir, nous tremblons où il n'y a aucun sujet de craindre ! Nous voulons bien jouir des avantages de la sainte Religion, mais nous n'en voulons point les croix; nous nous imaginons que la dévotion consiste dans une vie oisive et sans travail. Oh ! Que nous nous trompons lourdement ! Toute dévotion qui ne va point à renoncer à soi-même, à ses volontés età ses satisfactions propres, et à porter sa croix et suivre Jésus dans la voie par laquelle il a marché en cherchant les âmes égarées, n'est qu'une pure illusion et tromperie. [5]

Adorons notre Seigneur Jésus Christ qui donne à Simon et à nous tous ici présents de participer à sa Passion.

Rendons-lui grâce pour la force qu’il nous donne de porter nos Croix de chaque jour.

Demandons-lui pardon pour toutes les fois où nous avons voulu profiter des grâces de la Religion sans en vouloir les peines et les difficultés qui en résultent.

Donnons-nous à lui pour qu’il maîtrise en nous toute puissance ennemie à l’amour de la Croix.

 

KYRIE

 

6e STATION : LA SAINTE FACE DE JESUS

Le Seigneur Yahve m'a ouvert l'oreille, et moi je n'ai pas résisté, je ne me suis pas dérobé.J'ai tendu le dos à ceux qui me frappaient, et les joues à ceux qui m'arrachaient la barbe ; je n'ai pas soustrait ma face aux outrages et aux crachats.Le Seigneur Yahve va me venir en aide, c'est pourquoi je ne me suis pas laissé abattre, c'est pourquoi j'ai rendu mon visage dur comme la pierre, et je sais que je ne serai pas confondu. Cf. Is 53, 5-7.

Voici votre Roi chrétiens ! Un homme défiguré, défiguré par le sang mêlé de sueur et de saletés qui masquent son visage. Ce visage peut-il être objet de contemplation et d’adoration dans un tel état ? Nous avons souvent peurs de regarder le Christ souffrant, son visage nous inquiète et nous rappelle que nous devons passer par là. Et pourtant c’est en participant à ses souffrances, en acceptant de contempler cette face qui n’attire pas le regard de ceux qui ne comprennent pas que nous pouvons trouver la vie.

Adorons notre Seigneur Jésus Christ et contemplons son visage défiguré.

Rendons-lui grâce d’accepter de telles humiliations pour que nous soyons transfigurés.

Demandons-lui pardon pour toutes les fois où nous avons enlaidis les autres et pour toutes les fois où nous avons laissé le péché, nous revêtir d’un masque de laideur.

Donnons nous à lui afin qu’il nous rende la splendeur du jour de notre Baptême.

 

SEIGNEUR MONTRE NOUS TA FACE, ET NOUS SERONS SAUVES !

 

 

 

 

7e SATION : JESUS EXHORTE LES FEMMES DE JERUSALEM

 

 

  21102098 q[1]

Une grande masse du peuple le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.Mais, se retournant vers elles, Jésus dit : "Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi ! pleurez plutôt sur vous-mêmes et sur vos enfants !

Car voici venir des jours où l'on dira : Heureuses les femmes stériles, les entrailles qui n'ont pas enfanté, et les seins qui n'ont pas nourri !

Alors on se mettra à dire aux montagnes : Tombez sur nous ! et aux collines : Couvrez-nous !

Car si l'on traite ainsi le bois vert, qu'adviendra-t-il du sec ?". Cf. Lc 19, 27-31.

Les femmes sont toujours là, sensibles dans leur cœur de femmes et compatissantes dans leur cœur de mère. Elles ne peuvent s’empêcher de pleurer le sort de ce juste, l’homme doux et humble de cœur. Elles suivent celui qui a ramené, qui leur fils, qui leur fille à la vie, celui qui les a guérit de leur maladie, celui qui leur a pardonné leur adultère et leur péché. Mais pour Jésus ce n’est pas sur lui qu’il faut pleurer mais plutôt sur elles mêmes. Quand nous pensons être compatissants envers Jésus, lui-même nous soulage en nous retournant vers notre propre misère. Il se fait toujours solidaire des hommes.

Profession d’humilité :

Seigneur Jésus Christ sans toi nous ne serions rien, sans force ni valeur nous n’aurions que le péché. Nous sommes serviteurs inutiles, né dans l’inimitié, dernier des hommes et premiers des pécheurs. Anous donc la honte et la confusion, à Toi tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles.

Seigneur Jésus Christ, prend pitié de nous.

 

 

 

 

8e STATION : JESUS TOMBE UNE TROISIEME FOIS

 

21102100 q[1]

Ne savez vous pas que le grand chemin pour aller au ciel, c'est le chemin de la croix, et qu'il n'y en a point d'autre que celui-là, et que les véritables et solides vertus qui nous sont nécessaires pour être agréables à Dieu ne s'acquièrent que par beaucoup de peines, de sueurs, de mortifications et de violences qu'il faut faire sur nous-mêmes?

 Mais je vous dis qu'il est impossible que Notre Seigneur laisse tomber ceux qui, pour l'amour de lui, aident les autres à se relever. La pureté ne peut jamais se souiller, lorsqu'elle est avec la vraie charité, non plus que les rayons du soleil ne peuvent se salir dans la boue. Rejetez moi donc ces vaines craintes, et ayez confiance. Si vous vous défiez de vous-mêmes et que vous vous appuyiez en lui, il ne se retirera pas pour vous laisser tomber. [6]

Une première chute, une deuxième passe encore mais une troisième fois, c’en est trop. Notre Seigneur ne tient plus la route. Mais si notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ tombe sur le chemin, en se relevant, il prend conscience qu’il ne faudra laisser personne tomber, ni laisser quelqu’un trainer là où il est tombé. En éprouvant la fragilité humaine, il est prêt à nous aider quand nous chutons. Avec lui il n’y a pas de situation désespérée : mes détournements d’argent, mes infidélités à la chasteté, mes bassesses, mes meurtres, mon incrédulité, mon alcoolisme, mon dopage, ma paresse et mon avarice ne sont pas des situations irréversibles. Jésus me tend la main et m’invite à faire violence sur moi-même. Le reste il le fera pour moi.

Adorons et aimons notre Seigneur Jésus comme notre Rédempteur, qui nous a rachetés au prix de son Sang, et qui a tant souffert pour nous.

Rendons-lui en grâce.

Demandons lui pardon de lui avoir dérobé ce qui lui a coûté cher : notre vie, notre temps, nos activités pour les livrer à ses ennemis.

Donnons-nous à lui ; puisque tout notre être lui appartient à tant de titres, qu’il daigne mettre en œuvre sa puissance et sa bonté pour nous posséder pleinement, et pour disposer de nous selon ses desseins.

 

KYRIE

 

 

 

9e SATION : JESUS EST CLOUE SUR LA CROIX

 

  21102154 q[1]

Père, glorifie ton nom !" Du ciel vint alors une voix : "Je l'ai glorifié et de nouveau je le glorifierai."La foule qui se tenait là et qui avait entendu, disait qu'il y avait eu un coup de tonnerre ; d'autres disaient : "Un ange lui a parlé."Jésus reprit : "Ce n'est pas pour moi qu'il y a eu cette voix, mais pour vous.C'est maintenant le jugement de ce monde ; maintenant le Prince de ce monde va être jeté dehors ;et moi, une fois élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi." (Jn 12, 25-32).

Afin que vous ne pensiez pas ses paroles et ses promesses soient sans effet, voyez un peu ce qu'il a fait et souffert pour vous en son Incarnation, en sa vie, en sa passion, et en sa mort; et ce qu'il fait encore tous les jours dans le très saint Sacrement de l'Eucharistie; comme il est descendu du ciel en terre pour l'amour de vous; comme il s'est humilié et anéanti jusqu'à vouloir être enfant, naître dans une étable, s'assujettir à toutes les misères et nécessités d'une vie humaine, passible et mortelle; comme il a employé tout son temps, toutes ses pensées, paroles et actions pour vous; comme il a livré son très saint corps à Pilate, aux bourreaux et à la croix; comme il a mis sa vie, et répandu son sang jusqu'à la dernière goutte, comme il vous donne, et si souvent, par la sainte Eucharistie, son corps, son sang, son âme, sa divinité, tous ses trésors, tout ce qu'il est, et tout ce qu'il a de plus cher et de plus précieux.[7]

Adorons Jésus dans sa croix. Il est le souverain prêtre qui s’immole lui-même, et il est l’Hostie Sainte immolée pour la gloire de son Père et pour notre salut.

Remercions le d’être ainsi sacrifié lui-même, et de nous avoir communiqué par le Baptême et l’ordination cette double qualité de prêtre et d’hostie.

Demandons lui pardon de nous être mal acquittés des exigences de notre baptême, de nos voeux et de notre fonction sacerdotale.

Offrons nous à lui : qu’il daigne nous donner l’esprit de son sacerdoce, et nous rende plus digne de participer à son offrande ; qu’il nous entraine dans son sacrifice ; qu’il nous immole avec lui à la gloire de son Père et nous consume enfin du feu de son amour. [8]

 

JE CONFESSE A DIEU…

 

 

10e SATION : JESUS MEURT SUR LA CROIX

 

21102156 q[1] 

            Après quoi, sachant que désormais tout était achevé pour que l'Ecriture fût parfaitement accomplie, Jésus dit : "J'ai soif."Un vase était là, rempli de vinaigre. On mit autour d'une branche d'hysope une éponge imbibée de vinaigre et on l'approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : "C'est achevé" et, inclinant la tête, il remit l'esprit. (Jn 19, 28-30).

Méditation ou brève oraison dans un silence profond d’au moins 7mn.

Adorons Jésus dans son obéissance fidèle, prompte Et totale : il s’est fait obéissant jusqu’à la mort de la croix.

Remercions le d’avoir glorifié son Père par cette vertu.

Demandons lui pardon de nos fautes contre l’obéissance.

Donnons nous à lui pour entrer dans son esprit d’obéissance.

Supplions le d’anéantir notre propre volonté, et de faire vivre et régner en nous la Volonté de Dieu par une parfaite obéissance.

Implorons pour cela l’aide de la Mère de Dieu, des anges et des saints.[9]

 

 

11e STATION : LE CŒUR DE JESUS EST TRANSPERCE

Comme c'était la Préparation, les Juifs, pour éviter que les corps restent sur la croix durant le sabbat - car ce sabbat était un grand jour - , demandèrent à Pilate qu'on leur brisât les jambes et qu'on les enlevât.Les soldats vinrent donc et brisèrent les jambes du premier, puis de l'autre qui avait été crucifié avec lui.Venus à Jésus, quand ils virent qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais l'un des soldats, de sa lance, lui perça le côté et il sortit aussitôt du sang et de l'eau.(Cf. Jn 12, 30-34).

Nous avons trois Cœurs à adorer dans notre Sauveur, qui ne sont néanmoins qu'un seul Cœur par l'union très étroite qu'ils ont ensemble. Le premier, c'est son Cœur divin. Le second Cœur de Jésus, c'est son Cœur spirituel. Le troisième Cœur de Jésus est le très saint Cœur de son corps déifié, qui est une fournaise d'amour divin et d'un amour incomparable au regard de nous. Car ce Cœur sacré est uni hypostatiquement à la personne du Verbe, cœur que le Saint Esprit a bâti du sang virginal de la Vierge Marie et qui sur la Croix fut transpercé d’un coup de lance. [10]

   Oh ! Quels excès et quels transports de l'amour de Jésus pour des hommes aussi ingrats et infidèles que nous sommes ! O Jésus, mon amour, ou que je ne vive plus, ou que je vive seulement pour vous aimer, pour vous louer et pour vous glorifier incessamment; et que je meure plutôt de mille morts, que de rien faire volontairement qui vous déplaise ! Vous avez trois Cœurs qui ne sont qu'un même Cœur, lequel est tout employé à m'aimer continuellement. Oh! Que n'ai‑je tous les cœurs de l'univers, pour les consumer en votre saint amour !  [11]

JE CROIS EN DIEU…

 

12e SATION : JESUS EST DETACHE DE LA CROIX

 

21102159 q[1] 

Après ces événements, Joseph d'Arimathie, qui était disciple de Jésus, mais en secret par peur des Juifs, demanda à Pilate de pouvoir enlever le corps de Jésus. Pilate le permit. Ils vinrent donc et enlevèrent son corps. (Cf. Jn 19, 38).

Je vois une infinité de personnes crucifiées dans le monde, mais j'en vois peu qui soient crucifiées pour l'amour de Jésus. Plusieurs sont crucifiées par leur amour-propre et par l'amour désordonné du monde, mais heureux ceux qui sont crucifiés pour l'amour de Jésus; heureux ceux qui vivent et qui meurent en croix avec Jésus. Vous serez du nombre de ceux-là, si vous portez votre croix avec amour comme Jésus, l'acceptant, l'embrassant et la chérissant de tout votre cœur, en l'honneur et union du même amour avec lequel il l'a acceptée et portée pour vous.[12]

Profession d’humilité : Seigneur Jésus Christ sans toi …

 

 

 

 

 

 

13e STATION : JESUS EST REMIS A SA MERE

       Le cœur de la Bienheureuse Vierge Marie est le dépositaire et le fidèle gardien des mystères merveilleux de la vie de notre Sauveur. Marie conservait ces événements et les méditait dans son cœur (Lc 2, 19 et 51).

En cette même manière, elle les conservait dans son Cœur par le moyen de son Fils Jésus, dont elle était plus remplie, possédée et régie que de son propre esprit et de son propre Cœur, et qui éclairait son entendement d'une infinité de belles lumières, et imprimait dans son âme un très grand respect et vénération sur le sujet des mystères qui s'étaient passés en elle ou devant elle.[13]

La Sainte Mère de Dieu médite les événements dans son cœur. Elle reçoit son Fils dans ses bras, elle se fait écorcher par ses grosses épines qui sont sur sa tête. Elle voit l’ouverture du cœur de son Fils. Assurément, elle ne peut s’empêcher de pleurer, son Fils, son unique Fils. Dans nos situations de détresses, n’hésitons pas à méditer comme elle, et surtout n’hésitons pas à l’appeler au secours. Marie est celle qui comprend le mieux nos souffrances.

Nous te saluons Marie

Nous te saluons, Marie, Reine des Martyrs dont l’âme fut transpercée d’un glaive de douleur.

Nous saluons Marie, souveraine du monde à qui tout pouvoir fut remis au Ciel et sur la Terre.

Nous te saluons Marie, Reine de nos Cœurs, Mère bien aimée, notre vie, notre bonheur, notre espérance.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14e SATION : JESUS EST MIS AU TOMBEAU

 

21102161 q[1] 

Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul ; mais s’il meurt, il porte du fruit. (Jn 12, 24).

Brève oraison (prière) en silence !

 

CONCLUSION

Après l’attestation de sa mort par le cœur transpercé, il reste à descendre le Christ de la croix et de le mettre dans un tombeau situé dans un jardin. Nous voici dans une nouvelle genèse. La Vierge Marie donne le fruit béni de ses entrailles. Différent du fruit d’Eve, il fait entrer la vie dans le monde. Elle devient la nouvelle Eve, la véritable Mère des vivants. Avec elle nous attendrons les consolations que le Seigneur Jésus lui fera par les apparitions après sa Résurrection. En effet tout n’est pas fini. Le grain de blé tombé en terre en mourant donnera du fruit pour la vie éternelle.

Prions : Dieu de puissance et de miséricorde, détruis totalement en nous ce qui s’oppose à toi. Déploie ta force, et sois le maître de nos cœurs et de nos corps, pour y établir parfaitement le règne de ton amour.

Seigneur Jésus, par l’intercession de Saint Gabriel, de Saint Joseph, de Saint Jeanl’évangéliste, de Saint Jean Eudes notre Père et de tous les Saint, protège de tout mal cette famille qui est tienne ; elle se prosterne devant toi : contre les piège de l’ennemi, défends la dans ta bonté, Toi qui règne pour les siècles des siècles. Amen !



[1] Cf. Mémorial de la vie ecclésiastique, 3e partie, ch. 19.

[2] Idem, p. 100.

[3]Cf. Manuel de Prière, Vendredi V, milieu du Jour.

[4] Idem. 56

[5] Lettres, lettre aux sœurs de notre dame de Charité de Caen, p. 513.

[6] Lettres,Lettre aux Sœurs de Notre Dame de Charité de Caen, OC 10, 512-513.

[7] OC I, p. 240.

[8]Cf. Manuel de prière Vendredi III

 

[9]Cf. Manuel de prière, Vendredi IV

 

[10] Cœur Admirable, OC 8, p. 344-347.

[11] Ibidem

[12] Lettres, Lettre à Mme Dudos, OC 11, p. 33.

[13] Le cœur de la Très Sacré Mère, OC 8, 429-430.

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